PSG : D’une efficacité redoutable, Zlatan Ibrahimovic réalise-t-il sa meilleure saison en Ligue 1 ?
ParCyril Morin
Mis à jour 22/01/2016 à 23:09 GMT+1
LIGUE 1 – Face à Angers (17h), le PSG compte sur l'efficacité de son atout offensif numéro un, Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois semble moins briller que par le passé mais il présente le meilleur ratio but par minute depuis son arrivée en France. Alors, Ibra, en perte d'influence ou plus fort que jamais ?
Des statistiques à donner le tournis. Zlatan Ibrahimovic à Paris, c’est d’abord 126 buts en 154 matches. Un bilan ahurissant sous le maillot parisien qui fait de lui le meilleur buteur de l’histoire du club. Et cette saison, à 34 ans, il tient toujours la cadence. Voire même, il l'accélère. Après un début de saison timide, dû à des blessures au genou et à l'abdomen, le géant suédois a mis les bouchées doubles pour trôner désormais au sommet du classement des buteurs en Ligue 1 (16 buts), devant le Marseillais Michy Batshuayi, déjà distancé (12 buts).
Au-delà du nombre de buts marqués, c’est le ratio de buts marqués par minutes disputées cette saison en Ligue 1 qui donne une nouvelle dimension à sa saison. Avec un but toutes les 81 minutes, il n’a jamais fait mieux depuis le début de son épopée parisienne.
Cette saison, le Suédois est donc plus efficace face au but que par le passé. Il est aussi celui qui tire le plus par match dans la compétition, avec une moyenne de 4,8 tirs par match, suivi par Andy Delort (Caen) à 4,1 tirs. Enfin, avec 6 passes décisives, il est déjà au niveau de la saison passée et pourrait battre son record de 11 passes réalisées en 2013/2014. En bref, Zlatan reste le boss de la Ligue 1 et est déjà sur les bases de sa meilleure saison statistique depuis son arrivée à Paris.
Pourtant, s’il a sauvé Paris grâce à ses buts, notamment contre Toulouse en Ligue 1 et en Coupe (1-0, 2-1), une impression se dégage, celle d’un attaquant qui a *un peu* perdu de sa superbe. Une implication dans le jeu moindre, des inspirations un peu plus rares et une domination sur ses adversaires directs moins marquante peuvent être des indices d’un éventuel déclin.
Oui, Zlatan Ibrahimovic reste une formidable machine à marquer, surtout en Ligue 1, mais son apport au jeu parisien n’est plus aussi décisif. L’arrivée d’Angel Di Maria explique peut-être ce léger retrait du Suédois qui ne doit plus autant s’impliquer dans la construction pour se concentrer sur le but.
A 34 ans, perdre en influence semble presque logique. Mais cela devient problématique à l’heure d’aborder les matches décisifs de Ligue des Champions qui semble être le seul baromètre viable pour juger le buteur. L’avenir de l’attaquant au PSG passera en partie par les performances et la capacité de celui qui reste sa superstar à porter l’équipe dans les matches importants. Et cette fois-ci, ses statistiques en Ligue 1 n’auront pas d’importance.
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