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PSG, jeunesse, Fekir et Renard : les tops et les flops du premier quart de la L1

Martin Mosnier

Mis à jour 16/10/2015 à 13:03 GMT+2

LIGUE 1 - La mainmise du PSG, les dribbles de Boufal et Ntep, la blessure de Fekir et les atermoiements de Monaco : voici nos flops et nos tops après le premier quart de la saison de Ligue 1.

Lemar, Cavani et Renard font partie des tops et des flops de Ligue 1

Crédit: Eurosport

Les tops :

  • Paris joue le jeu
On a suffisamment reproché au PSG de ronronner en Ligue 1 pour ne pas souligner aujourd'hui son professionnalisme. Son effectif, ses investissements et sa masse salariale en font un OVNI en L1 ? Le PSG assume son statut en dévorant un à un ses adversaires. Bien sûr, l'accroc à Reims (1-1) ou la première mi-temps à Nantes rappellent qu'il peut toujours avoir quelques moments d'absence. Mais ils sont beaucoup plus rares cette saison. Les hommes de Blanc gravitent dans une galaxie qui les rend, la plupart du temps, inatteignables par le commun des mortels en L1. Demandez donc à Monaco (0-3) ou à l'OM (2-1).
  • Un nouveau souffle
A force de dire que ça ne durera pas… Reims, Nice, Lorient et, surtout, Caen et Angers avancent dans ce championnat sans complexe, profitent des défaillances des uns et des autres pour s'installer à des hauteurs auxquelles ils n'étaient pas destinés. Angers, le promu, est un dauphin aussi inattendu que convaincant du PSG. Les Angevins, vainqueurs à Montpellier et Marseille, maîtrisent leur sujet comme un vieux briscard de l'élite. Caen marche surtout à l'enthousiasme. La joie de vivre et l'appétit offensif des Normands a emporté l'OM et les Verts. Bluffant.
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Andy Delort a inscrit le but de la victoire de Caen face à Saint-Etienne - 2015

Crédit: AFP

  • Des jeunes à la pelle
Pillée cet été, la Ligue 1 et ses centres de formation ont de la ressource. Ce premier quart de Ligue 1 a couronné quelques promotions express. Des jeunes pousses encore vertes. A Nice, Vincent Koziello (19 ans) et Olivier Boscagli (17 ans) ont accompagné les flamboyants Aiglons. Les Rémois Jordan Siebatcheu (19 ans) et Grejohn Kyei (20 ans) portent les Champenois sur leurs jeunes épaules. Enzo Crivelli (20 ans) et Thomas Lemar (19 ans) sont déjà indispensables à Bordeaux et Monaco. L'OL a, comme chaque année, dévoilé la nouvelle perle de Tola-Vologe en attaque : Aldo Kalulu (19).
  • Du dribble, du talent, de l'enthousiasme et de l'émotion
La Ligue 1 est souvent injustement caricaturée pour le manque d'enthousiasme qu'elle soulève. Cette saison, ils sont pourtant nombreux à tenter de lui donner du relief. Sans parler des étoiles parisiennes, les revenants Lassana Diarra, Jimmy Briand et surtout Hatem Ben Arfa nous ont déjà décroché la mâchoire. Sofiane Boufal et Paul-Georges Ntep ne resteront pas éternellement en France, profitons-en chaque week-end car ils nous enchantent depuis le début de saison.
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Sofiane Boufal (Lille LOSC 2015)

Crédit: AFP

Les flops

  • Le suspense pour le titre : les historiques ne tiennent pas leur rang
Personne ne peut reprocher à Paris de carburer. Si, après 9 journées, la lutte pour le titre est déjà une douce illusion, le PSG n'y est pour rien. C'est avant tout la faillite de ses habituels concurrents. Le plus proche d'entre eux, Saint-Étienne, est déjà à 7 points, Lyon à 8, Monaco à 10, Bordeaux et Lille à 13 et l'OM à 15 ! Tous ont perdu de précieuses unités contre des sans-grades. Le début de saison sourit rarement aux plus grosses écuries. Mais, après 9 journées, ils doivent commencer à trouver le temps long.
  • Renard, Michel : Dur de reprendre le flambeau
L’OM a une circonstance atténuante : il a perdu Bielsa après une journée seulement. Michel a hérité d'un effectif qu'il n'a pas choisi et Marseille reste sur un point en quatre journées. La mayonnaise ne prend pas et le recrutement pose question. Lille avait choisi Hervé Renard pour redonner de l'éclat au LOSC. Pour le moment, l'homme aux muscles saillants fait moins bien que René Girard, son prédécesseur. Le LOSC a la plus mauvaise attaque du championnat et ne pimente pas franchement les week-ends de L1.
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Michel avant Marseille-Lyon

Crédit: Eurosport

  • La blessure de Fekir
Parce qu'elle a, à la fois, brisé l'élan de l'un des plus gros talents de Ligue 1 mais aussi celui de son club qui ne s'en est toujours pas relevé. Sans Fekir, l'OL n'est plus tout à fait l'OL. Lyon a fait le job face à Bastia et Reims sans briller. Ce n'est plus le Lyon flamboyant de la saison passée. Bien sûr, le début de saison compliquée de Lacazette et les attentes décuplées autour de ses jeunes coéquipiers n'arrangent pas l'affaire. Mais sans son détonateur, l'OL pioche sévère.
  • Monaco a tout gâché
En 2013/2014, Monaco se présentait comme le concurrent le plus crédible du PSG. La saison suivante, sa compétitivité en avait pris un coup lors du mercato mais l'ASM, s'appuyant sur une défense de fer, donnait le change en accrochant le podium. A force de s'étioler, l'effectif ne peut plus tenir les ambitions initiales. L'attaque s'est déplumée (Martial) et la défense a perdu gros (Abdennour notamment) cet été. Monaco a déjà encaissé 14 buts, soit plus de la moitié de son total de l'an passé sur une saison entière (26). Devant, les espoirs sont nombreux mais aucune tête ne dépasse. Le projet était excitant, la réalité est bien triste.
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Raggi tête basse après la défaite de Monaco face à Lorient

Crédit: AFP

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