Aulas : "Quand on est qatari, je crois comprendre qu'on n'a pas les mêmes règles fiscales"

Le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas a jugé mardi "indécents" les montants évoqués pour l'indemnité de départ de l'entraîneur du PSG Laurent Blanc, estimant que le club parisien portait "préjudice à l'image et l'éthique du football français". "J'ai lu dans la presse que le PSG envisageait de mettre un terme au contrat de son entraîneur avec des indemnités qui doivent représenter le chiffre d'affaires de la plupart des clubs de première division. Je suis atterré", a-t-il déclaré en marge de la présentation d'un nouveau joueur.

Le club parisien, qui a prolongé Laurent Blanc de deux saisons en février, pourrait avoir à débourser de colossales indemnités de licenciement pour obtenir son départ, la presse évoquant un montant supérieur à 20 millions d'euros. Le plus petit budget des clubs de Ligue 1 au cours de la dernière saison était celui du GFC Ajaccio, avec 13,8 millions d'euros. Mais tous les autres participants au championnat affichaient des budgets supérieurs à 20 millions.

"Quand on est français, on paie ses impôts comme tout le monde; quand on est Qatari, je crois comprendre qu'on n'a pas les mêmes règles fiscales que les autres. Si derrière on a la capacité à dépenser plus que les autres, sans qu'il y ait de contrôle, c'est insupportable", a ajouté M. Aulas, en appelant les autres patrons de club de Ligue 1 à prendre position sur le sujet. L'entraîneur du PSG a prévenu lundi que cette semaine serait "décisive" quant à son avenir.