Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Face à la réforme de la Ligue des champions, la Ligue 1 met en place un groupe de travail

ParAFP

Publié 01/09/2016 à 20:16 GMT+2

Les représentants des clubs de Ligue 1 ont pris l'initiative de créer un groupe de travail qui doit se réunir pour étudier les conséquences de la réforme de la Ligue des champions sur le championnat.

Didier Quillot, nouveau directeur général de la LFP

Crédit: AFP

Un groupe de travail LFP-FFF va être mis en place "pour étudier les pistes d'action afin de garantir la compétitivité sportive des compétitions domestiques" à la suite de la réforme de la Ligue des champions qui n'en finit pas de diviser le football professionnel français. "Je ne dis pas que la réforme de la Ligue des champions est favorable aux clubs français, je ne dis pas non plus qu'elle n'est pas favorable, a expliqué Didier Quillot, directeur général de la LFP. Un groupe de travail entre Ligue et Fédération va être créé pour essayer de trouver des aménagements et des compléments à cette réforme".

Des revenus en hausse de 49% en C1

Ce groupe de travail va notamment se pencher sur le "différentiel des revenus entre les participants à l'Europa League et les participants à la Ligue des champions", a ajouté le patron de la LFP. Selon les projections effectuées par l'UEFA, les clubs participants à la C1 verront leurs revenus augmenter de 49% et ceux qualifiés en Europa League de 23%. "Il y aura un différentiel de compétitivité économique mais ça ne veut pas forcément dire un différentiel de compétitivité sportive. Regardez Leicester. Avec un budget moindre, il a remporté la Premier League anglaise", a poursuivi M. Quillot.
Sur le papier, la future Ligue des champions (2018-21) assure à la France un statu-quo si elle se maintient à la 6e place de l'indice UEFA ou remonte en 5e position: à partir de 2018-2019, le champion de France de la saison écoulée et son dauphin seront directement qualifiés et le 3e de Ligue 1 devra passer par un barrage. Les quatre pays en tête du classement de l'UEFA (Espagne, Angleterre, Allemagne et Italie) auront eux quatre représentants dans la plus prestigieuse compétition de clubs au monde.

Un risque de déséquilibre

Mais certains craignent que la nouvelle répartition financière ne creuse un fossé dans le football français entre ceux assurés de participer à la C1, comme le PSG ou Lyon, et les autres."La proposition qui a été faite est moins difficile pour la France qu'avant. Donc on ne peut pas dire qu'on est pénalisés. Les clubs en Ligue des champions et en Europa League vont gagner beaucoup plus d'argent. C'est une réforme qui peut être améliorée mais n'a pas un caractère de révolution et ce n'est pas une catastrophe", a plaidé le président de Lyon Jean-Michel Aulas, fervent partisan de cette nouvelle formule.
"On peut être triste pour le football français. C'est une décision précipitée et tout le monde est pris de court. C'est un vrai scandale sur la forme et sur le fond, c'est une catastrophe", a au contraire réagi Bernard Caïazzo, le dirigeant de St Étienne et patron de Première Ligue, le syndicat représentatif des clubs professionnels. M. Quillot a par ailleurs confié qu'il avait été "informé tardivement" de cette réforme adoptée jeudi dernier par l'UEFA et notamment votée par la représentante française au Comité exécutif de l'instance européenne, Florence Hardouin, directrice générale de la FFF. "Je n'ai pas été consulté, je l'ai découverte avec mes collègues des ligues européennes jeudi soir en me rendant au tirage au sort de la Ligue des champions à Monaco", a-t-il assuré.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité