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L'antisèche : Si le PSG a réussi cette semaine clé, c’est parce qu’il a un sacré mental

Glenn Ceillier

Mis à jour 28/11/2016 à 10:13 GMT+1

LIGUE 1 - Le PSG a encore démontré son caractère en affichant sa capacité à bien finir face à Lyon (1-2). A l'issue de cette semaine clef dans le calendrier parisien, la formation d'Unai Emery a fait l'étalage de ses qualités.

Marquinhos, Serge Aurier, Marco Verratti et Edinson Cavani avec le PSG - 2016

Crédit: Panoramic

Le jeu: Deux périodes complétement différentes

Chaque équipe a eu sa période. La première pour le PSG. La seconde pour l'OL. Pendant les 45 premières minutes, Paris a monopolisé le ballon. Le PSG a alors imposé sa domination technique et a trouvé la largeur face à un OL incapable de mettre la pression et de développer son jeu. Mais après la pause et avec le passage en 4-2-3-1, Lyon a renversé la situation. Les Gones ont alors été plus percutants. Plus présents au pressing. Tout simplement plus dynamiques. Le PSG a alors souffert pour mettre en place son jeu. Mais a frappé sur une contre-attaque éclaire.

Les joueurs : Aurier s'est démené, Cavani a conclu

Il est difficile de ne pas parler d'Edinson Cavani. L'Uruguayen n'a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Mais il a encore frappé deux fois pour gagner dans les grandes largeurs son duel à distance avec Alexandre Lacazette. Serge Aurier a lui eu une activité impressionnante dans son couloir droit, où il a multiplié les centres. Aligné d'entrée en meneur de jeu, Hatem Ben Arfa n'a pas totalement saisi sa chance. Il a touché beaucoup de ballons et placé quelques accélérations. Mais il n'a souvent pas réussi à accélérer le jeu. Et a eu beaucoup trop de déchets.
A Lyon où Rafael a eu deux périodes à l’image de son équipe, Maxime Gonalons a encore confirmé son retour au premier plan. Si la première période a en revanche vu Jérémy Morel et Maciej Rybus souffrir et ne pas réussir à maitriser leur couloir, Mathieu Valbuena, rentré à la pause, s'est lui mis en évidence avec son but et en étant disponible. De son côté, Lacazette n'a donc pas su être décisif alors que Nabil Fékir a été transparent lors de ses 45 minutes sur la pelouse.
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Edinson Cavani a brillé avec le PSG face à l'OL

Crédit: AFP

Le facteur X : Et si Genesio avait aligné un 4-2-3-1 dès le début

Cette fois, Bruno Genesio n'a pas attendu pour faire évoluer sa tactique. A la pause, il a changé son fusil d'épaule en passant d'un 4-3-3 en 4-2-3-1. Avec succès. La seconde période lyonnaise a été convaincante et séduisante même si Lyon s'est finalement fait punir en contre. Forcément, il est légitime de se demander ce que ça aurait donné dès le coup d'envoi avec cette tactique côté OL…

La stat : 10

Lyon a signé une bien mauvaise opération ce dimanche. A l'issue de cette 14e journée, l'OL se retrouve à 10 points du PSG et donc du podium. A ce moment de la saison, ça fait beaucoup même si Lyon a montré dans le passé sa capacité à signer une deuxième partie de saison flamboyante.

Le tweet old school

La décla : Bruno Genesio (entraîneur de Lyon)

Si nous pouvons rééditer ce genre de performance durant une heure et demie, nous aurons l'occasion de revenir et d'accrocher le podium en fin de saison.

La question : Quel enseignement tirer de cette semaine clef pour le PSG ?

C'était une semaine très attendue pour le PSG. Avec leur match à Arsenal (2-2) et cette rencontre à Lyon, Unai Emery et sa formation devaient montrer ce qu'ils avaient dans le ventre. Et c'est plutôt pas mal. Bien sûr, le PSG ne maîtrise pas encore ses chocs de bout en bout. Comme face à Arsenal où les Parisiens ont eu 15 minutes difficiles, Lyon a montré que ce PSG pouvait trembler durant la seconde période. Mais les champions de France ont aussi affiché leur force de caractère et leur capacité à aller chercher un résultat.
Le technicien basque, déjà inspiré face à Arsenal, a lui montré sa science du coaching, comme en témoigne son choix de lancer en seconde période Thomas Meunier qui a été décisif et à rééquilibrer la formation parisienne à Lyon. Au final, le PSG a parfaitement négocié ce virage et a marqué son territoire. Ce Paris version Emery a certes encore du travail. Mais les Parisiens possèdent aussi (et peut-être surtout) une force mentale qui peut les amener loin.
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