Zlatan : "La L1 n'était pas au niveau de mon talent ni de celui des clubs où j'avais joué"
ParAFP
Mis à jour 01/07/2016 à 19:18 GMT+2
Zlatan Ibrahimovic, dont l'arrivée à Manchester United été officialisé par le club anglais, s'est épanché sur sa carrière française dans les colonnes de l'Equipe Magazine à paraître samedi. Et le Suédois ne mâche pas ses mots. Comme d'habitude.
"La L1 n'était pas au niveau de mon talent", "j'ai aidé la L1 à devenir plus prestigieuse", "j'ai symbolisé l'image de Paris" : tel est le bilan français, tout en modestie, de Zlatan Ibrahimovic, à paraître samedi dans le supplément Sport&Style de L'Equipe Magazine. "En signant au PSG, je n'attendais pas grand-chose du Championnat de France, commence le Suédois, éliminé sans gloire au premier tour de l'Euro 2016. La L1 n'était pas au niveau de mon talent ni de celui des clubs où j'avais joué précédemment. C'est juste la vérité. Alors, il y avait clairement un risque pour moi, pour ma valeur, pour mon image".
"Je venais de Milan et (l'AC) Milan est pour moi le plus grand club du monde, poursuit-il. Je ne savais pas comment je réagirais, comment je pourrais être motivé dans un stade avec seulement 2 000 (sic) personnes parce qu'il y en avait 90 000 en moyenne à San Siro".
Beaucoup de jalousie dans ce pays
A son arrivée en France, Zlatan dit avoir "ressenti beaucoup de jalousie dans ce pays" et "la jalousie du milieu" du foot. "Et c'est dommage car la France possède une véritable école de formation dans le football, une image positive reconnue mondialement", salue-t-il toutefois, avant d'insister : "J'ai aidé la Ligue 1 à devenir plus prestigieuse. Personne ne pourra me l'enlever". "J'ai symbolisé pendant un certain temps l'image de Paris", conclut celui qui a annoncé cette semaine qu'il rebondirait la saison prochaine en club à Manchester United.
Ibra a souvent fait jaser avec ses tirades. La plus saignante date de mars 2015, quand, énervé après un match, il avait lancé sous l'oeil des caméras: "En 15 ans, je n'ai jamais vu un tel arbitre. Dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG". Dans le registre mégalo, on peut aussi citer à l'automne dernier: "J'ai placé la Suède sur la carte du monde et, maintenant, j'ai aussi placé la France sur une carte du monde. J'en suis très heureux".
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