Après PSG - Lille (3-1), Kylian Mbappé raconte son but : "Le défenseur a voulu me découper"

Et soudain, un sprinteur est apparu sur la pelouse du Parc des Princes. Dans le froid parisien, l’éclair Kylian Mbappé est venu réchauffer tout le monde. Et rassurer un Paris Saint-Germain pas si souverain. Alors qu’il menait tranquillement au score, Paris s’est mis en danger tout seul, a offert un but à El Ghazi et a transpiré a fortes gouttes lorsque Mike Maignan, le portier nordiste, est monté sur un corner de la dernière chance à la 93e minute.

La suite, c’est le coyote Mbappé qui l’a écrite. Après une tête de Marquinhos, le prodige français a accéléré. Fort. Très fort. Avec une pointe folle à 36 km/h. Pour rappel, Usain Bolt lors de son record du monde de 2009 sur 100 mètres en 2009 avait établi une moyenne à 37,58 km/h (avec des pointes à 44 km/h). Bref, tout est allé bien trop vite pour la défense lilloise. Le coyote Mbappé a sprinté pour finalement pousser le ballon dans le but vide.

Mais il y aurait pu avoir un dénouement bien différent. Car sur son sprint, le septième au Ballon d’or 2017 a réussi à éviter un tacle par derrière du défenseur lillois Edgar Ié. Sanctionné d’un jaune a posteriori, le Portugais aurait pu faire très mal à Mbappé. Et le Français le sait bien. Interrogé à l’issue du match, c’est un Mbappé hilare qui a raconté son but aux médias du club : "Il a voulu me découper".

Puis, plus sérieusement, il explique le déroulement du but. "C’était un des premiers dégagements, c’est repoussé et Marqui (Marquinhos, NDLR) qui la remet de la tête. Après, là, c’est de la course… Je cours, je sens qu’il essaie de me tacler, je reste sur mes appuis et je marque le but du 3-1". De son côté, Ié a confirmé qu'il n'y avait rien à faire de plus : "Sur le troisième but j'ai essayé d'arrêter Mbappé, mais je n'ai pas réussi et il a marqué.."

En somme, Mbappé a couru. Simple, limpide. Sauf que personne ne peut l’arrêter. Même avec des tacles dangereux. La Ligue 1 et l’Europe sont prévenus : une fois parti, Kylian Mbappé n’est plus rattrapable.