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Goal-line : La LFP met la pression sur son prestataire et brandit la menace d'une résiliation

ParAFP

Mis à jour 20/12/2017 à 07:43 GMT+1

LIGUE 1 - Après les nombreuses défaillances de la goal-line technology, la LFP a décidé de taper du poing sur la table en mettant la pression sur son prestataire, GoalControl. Au cours d'une réunion de crise tenue ce mardi, la société allemande a été invitée à prendre plusieurs mesures pour améliorer la situation, sous peine de voir son contrat avec la LFP résilier.

A FIFA officer displays a watch displaying "goal" during a demonstration of new goal-line technology

Crédit: AFP

C'est ce qui s'appelle un joli coup de pression. La Ligue de football professionnel, qui a reçu mardi les dirigeants de la société GoalControl pour évoquer les défaillances de la goal-line technology, l'a informé "de la possibilité de résilier son contrat" à la fin de saison faute d'"amélioration du système", selon un communiqué.
"La LFP a clairement informé la société GoalControl de la possibilité de résilier son contrat à la fin de la saison 2017/2018 en cas de non amélioration du système sur la deuxième partie du championnat", a-t-elle indiqué dans un communiqué publié mardi sur son site internet, avant de détailler les changements demandés à la société allemande pour améliorer la situation :
  • Vérification de la fréquence des LED dans chacun des stades de Ligue 1 Conforama
  • Mise en place de deux opérateurs au lieu d’un seul dans le van sur chacun des matchs
  • Mise en œuvre au plus tôt du système de GLT seconde génération pour la phase retour. Ce système devra être préalablement testé et validé par la FIFA.

Amiens - Troyes ? "Un problème technologique et humain"

La société allemande est largement critiquée depuis que l'arbitre du match Troyes-Amiens François Letexier a évoqué samedi un "dispositif défaillant" de la goal-line technology. A la suite d'une tête du Troyen Suk Hyun-jun, le ballon a heurté la barre amiénoise sans franchir intégralement la ligne. Mais la montre de l'arbitre a vibré et celui-ci a dans un premier temps accordé le but, avant de revenir sur sa décision au bout d'une dizaine de minutes. La GLT a alors été "neutralisée" en seconde période, parce que "pas assez fiable", selon M. Letexier.
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Goal Line Technology en action lors d'Amiens - Troyes / Ligue 1

Crédit: Eurosport

"Un problème technologique et une défaillance humaine sont à l'origine de l'incident" observé lors d'Amiens-Troyes, s'est justifié GoalControl mardi selon le communiqué de la LFP. "Dans un premier temps, la fréquence et l'intensité lumineuse des LED ont altéré le fonctionnement des caméras GoalControl avec pour conséquence la vibration à tort de la montre de l'arbitre. Dans un deuxième temps, le technicien en charge du contrôle dans le van dédié a mis plusieurs minutes pour vérifier les images reçues et informer le délégué de la Ligue."

La société GoalControl moins chère que Hawk-Eye

Début octobre, une ancienne employée de GoalControl, Suzana Castaignede, avait aussi créé la polémique en expliquant dans plusieurs médias qu'il était possible de faire vibrer manuellement la montre des arbitres au cas où le ballon franchirait la ligne sans que le système ne le perçoive.
Dans le quotidien L'Equipe mardi, l'ancien président de la LFP, Frédéric Thiriez, explique que la société GoalControl a été favorisée en 2015 par la LFP parce qu'elle proposait un prix "plus intéressant" (de deux millions d'euros selon L'Equipe) que celui de sa société rivale Hawk-Eye, qui équipe notamment la Serie A, la Premier League et la Bundesliga. Le contrat entre la LFP et GoalControl court jusqu'à l'été 2019.
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