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Ligue 1 - 4e journée : L'OM arrache la victoire à la dernière minute face à Monaco (2-3)

Maxime Claudel

Mis à jour 02/09/2018 à 23:36 GMT+2

LIGUE 1 - Marseille au finish. Auteur d'une bonne prestation d'ensemble sur la pelouse de Louis-II, dimanche soir face à Monaco (2-3), dans le cadre de la 4e journée, le club phocéen est parvenu à arracher son plus grand succès sous l'ère Rudi Garcia en championnat. C'est Valère Germain qui a offert la victoire aux Phocéens, désormais 5es au classement, en toute fin de match (90e).

Valère Germain lors de Monaco - Marseille / Ligue 1

Crédit: Getty Images

Marseille est passé par tous les états. Mais l’OM version Rudi Garcia a enfin décroché sa première victoire face à un concurrent direct en Ligue 1. Après une première période aboutie, matérialisée par un avantage d’un but à la pause, le club phocéen a été plombé par deux erreurs d’Adil Rami jusqu’à réagir sous l’impulsion de Florian Thauvin. Auteur d’une entrée en jeu fracassante, le Champion du monde a d’abord égalisé (74e) avant d’adresser une passe décisive à Valère Germain sur corner en toute fin de rencontre (90e). Ecrasé par l'ASM l'année dernière (6-1), l'OM peut définitivement oublier la valise encaissée il y a un an.
On ne sait pas par où commencer. Car ce choc de la 4e journée de Ligue 1, le premier de la saison, a livré toutes ses promesses en termes d’intensité, de spectacle et de suspense. Il a d’abord tourné à l’avantage de l’OM, qui s’est procuré plus d’occasions franches lors des quarante-cinq premières minutes. Et si Diego Benaglio a d’abord écœuré Kostas Mitroglou (7e, 37e), il a fini par céder devant l’attaquant grec, parfaitement servi par Dimitri Payet (0-1, 45e+1). Cette ouverture du score n’avait rien d’illogique tant les Monégasques, coupés en deux, peinaient à exister dans le jeu.

Thauvin a tout changé

Les hommes de Rudi Garcia donnaient alors l’impression de maîtriser l’affiche. Jusqu'au moment où Adil Rami est entré en scène. Il y a d’abord eu cette remise un peu trop facile pour son gardien, dont a profité Youri Tielemans après une première tentative de Radamel Falcao (1-1, 48e). Dans la foulée, le défenseur central a été trop court dans son intervention au moment de repousser un centre de Samuel Grandsir, permettant au Colombien de surgir pour donner l’avantage à son équipe (2-1, 53e). On pensait que l’OM n’allait jamais s’en remettre…
C’était sans compter le coaching payant de Rudi Garcia, qui a eu le nez fin en faisant entrer Florian Thauvin à l’heure de jeu. Le Champion du monde a effectivement réalisé une entrée tonitruante. Après un relais parfait avec Hiroki Sakai dans le couloir gauche, il a égalisé avec un plat du pied imparable (2-2, 74e). Puis, toujours affamé, il a un peu plus noirci sa feuille de statistiques en délivrant un caviar à Valère Germain, tout juste entré en jeu et auteur du but de la victoire. Auteur d'une faute de main grossière, Diego Benaglio a contribué à sa manière (2-3, 90e). Fair-play, Germain n’a pas fêté cette réalisation face à son ancien club.
Mais toujours est-il que l’OM de Rudi Garcia tient sa première victoire référence dans le championnat de France face à une grosse écurie qui, certes, n’a plus du tout le même visage que les années passées. Encore une fois, les Phocéens sont allés chercher un résultat avec le coeur et beaucoup de hargne, renversant une situation qui leur échappait. Sevrée de victoires depuis la première journée, l’ASM enchaîne un deuxième revers de rang et n’a pas encore gagné à Louis-II cette saison. Leonardo Jardim va plus que jamais devoir faire des miracles.
Florian Thauvin et Valère Germain (OM) / Ligue 1
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