Ligue 1 : Pied de Ney, boîte de Pandore et buteur fantôme : les tops et les flops de samedi
Mis à jour 15/09/2019 à 09:30 GMT+2
LIGUE 1 - Un retour en forme de pied de nez pour Neymar, une jurisprudence qui aura certainement ses conséquences, un Kasper Doberg invisible, une première réussie pour Keylor Navas... Voici les tops et les flops des matches de samedi.
Les tops
- Le pied de Ney
Depuis quatre mois, tout le monde avait un peu oublié que Neymar était un fantastique joueur. Entre ses envies d'ailleurs, ses déclarations malvenues, les interminables rumeurs de départ, ses blessures, ses coups de sang, la saga Neymar virait au vinaigre et l'accueil chaotique du Parc des Princes ce samedi n'arrangeait pas franchement l'affaire. Mais Neymar a le sens du spectacle et du timing. Et c'est à ce moment précis, quand la planète entière le regarde, quand ses millions de détracteurs guettent un nouveau faux-pas, qu'il a choisi de rappeler qu'il n'y en avait pas deux comme lui, qu'il était fait d'un autre bois. Un retourné acrobatique fantastique, dans les arrêts de jeu et alors que le PSG piétinait. Un formidable pied de Ney.
- Navas, première classe
Evidemment, Neymar capte toute l'attention. Mais le meilleur joueur du PSG face à Strasbourg était bien à l'autre extrémité du terrain. Ce n'était pourtant que la toute première apparition de Keylor Navas sous le maillot parisien. Mais l'ancien gardien du Real a déjà donné l'impression d'être dans son jardin. Rassurant, décisif sur plusieurs parades, le Costaricien a d'abord permis au PSG de ne pas être mené avant de voir son coéquipier brésilien concrétiser son travail en inscrivant le but de la victoire. Une première réussie qui promet pour la suite.
- Le rachat de Delort
Il n'était pas spécialement en réussite depuis le début de la saison. S'il avait déjà ouvert son compteur avec son but face à Bordeaux, Andy Delort s'était aussi "illustré" en manquant deux penalties lors de ses deux premiers matches à La Mosson, face à Rennes (0-1) puis Lyon (1-0). L'avant-centre montpelliérain a remis les choses dans l'ordre face à Nice. Auteur du but égalisateur puis passeur pour celui de Florent Mollet, il a été le grand artisan du succès montpelliérain contre les Aiglons. Idéal pour se faire pardonner ses erreurs du mois d'août auprès de ses supporters.
Flop
- Pour les buts, il faudra repasser
Les amateurs de buts sont restés sur leur faim ce samedi. Un petit but au Parc des Princes, aucun à Dijon, pas plus à Brest… Même si les buteurs ont relativement fait le travail à Montpellier et Bordeaux, le total du jour n'est pas réjouissant : six en cinq matches, soit à peine plus d'un but par match. Pour une reprise toujours très attendue après une trêve internationale, c'est frustrant. Car au-delà des buts, le spectacle et la qualité de jeu ont également déçu. En clair, on attend un dimanche plus réjouissant.
- La jurisprudence Turpin
Le VAR, c'était déjà un sacré sac de nœuds. Mais ce samedi n'arrangera rien à l'affaire. Bien au contraire, il pourrait ajouter une sacrée couche de flou sur des décisions déjà difficilement visibles. Que s'est-il passé à Brest ? Rennes a marqué, le but a été validé mais les Brestois ont refusé de reprendre le jeu. Sous leur pression, Clément Turpin a finalement décidé de visionner les images pour aller à l'encontre de la décision validée par l'arbitre vidéo. C'est une grande première et pas certain que la jurisprudence Turpin rende service à la Ligue 1… et à son arbitrage. Furieux, les Rennais ont évidemment posé une réserve technique et le match a navigué dans un flou artistique pendant une petite dizaine de minutes. Le VAR promet encore de sacrés maux de crâne dans les semaines qui viennent.
- Dolberg, première ratée
Kasper Dolberg doit combler un vide immense : voilà un an, depuis le départ de Mario Balotelli, que Nice n'a pas de numéro 9 capable d'enchainer les buts. Mickaël Le Bihan, Ignatius Ganago et Myziane Maolida se sont tous fracassés les dents sur ce poste maudit chez les Aiglons. Alors forcément, l'arrivée de Dolberg a soulevé d'immenses espoirs sur la Côte d'Azur. Sa première sortie, à Montpellier (2-1), ne les aura pas comblés. Loin de là. Le Danois a peiné pour exister. Peu de munitions, une relation technique médiocre avec ses coéquipiers et une petite occasion de but gâchée par un excellent retour de Pedro Mendes : le bilan est faible. Ce n'était qu'une première mais, à Nice, on commence sérieusement à s'impatienter.
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