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Golovin, OL, Nantes, Bordeaux : Les tops et flops de la 24e journée

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/02/2021 à 00:18 GMT+1

LIGUE 1 - Ce fut une journée riche en buts et rebondissements, mais de vrais héros se détachent de cette 24e journée, à l'image d'un Aleksandr Golovin rayonnant. L'OL et son "joga bonito" ou Laurent Abergel sont aussi au programme de nos tops. A l'inverse, Bordeaux et Nantes se sont illustrés pour de mauvaises raisons. Voici les tops et flops de la 24e journée.

Les tops et flops de la 24e journée

Crédit: Eurosport

Tops

  • Golovin en mode Super Saiyan
L’immense talent d’Aleksandr Golovin n’est plus à démontrer, et Niko Kovac en a, probablement, très vite pris la mesure. Toujours est-il que l’international russe a dû se contenter d’un temps de jeu minime depuis le début de la saison. La faute à des pépins physiques d’une part, mais aussi aux choix de son entraîneur. Ce dernier lui a toutefois fait confiance ce dimanche à Nîmes, en l’alignant comme titulaire pour la première fois depuis… août. Et c’est peu dire qu’entre son triplé retentissant et sa lumineuse passe décisive pour Kevin Volland, l’ancien du CSKA a éclaboussé ce match de son talent. Si l’ASM s’est imposée aux Costières (3-4), c’est donc en très grande partie grâce à son numéro 17. Qui ne devrait pas attendre six mois avant de connaître une nouvelle titularisation.
  • L'OL, c'est "joga bonito"
C'est vrai que Lyon s'est un peu relâché après la pause face à Strasbourg. Mais les Gones avaient placé la barre très haut en première période. A l'image d'une action sublime dont le seul défaut est de ne pas avoir abouti un but. Une première talonnade de Thiago Mendes pour Houssem Aouar, une deuxième du milieu formé à l'OL pour Lucas Paqueta et une passe aveugle du Brésilien pour Tino Kadewere, dont le tir n'a pas trouvé le cadre. Et le tout à une touche de balle. Un mouvement collectif de très grande classe, digne du "joga bonito" à la Brésilienne. Au-delà de la victoire, les Lyonnais ont pris du plaisir face aux Alsaciens. Cette action en a été la plus belle preuve.
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  • La triple parade de Gomis
Il n'y a pas eu de spectacle ni de vainqueur entre Rennes et Lens (0-0). Et pour le deuxième constat, Alfred Gomis y est pour beaucoup. Le gardien rennais, qui s'est offert une petite frayeur sur un centre-tir à la 69e, n'a pas eu beaucoup de travail à faire à Bollaert ce samedi soir. Mais à la 5e minute et suite à un coup franc, il a signé un triple arrêt sublime en faisant parler son envergure et ses réflexes pour garder sa cage inviolée. Revenu dans le but breton cette semaine contre Lorient (1-1) après une blessure et avoir vu Julien Stephan lui préférer Romain Salin pendant plusieurs semaines, le Sénégalais a justifié la confiance de son coach juste avec cette séquence.
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Alfred Gomis

Crédit: Getty Images

  • Abergel sait aussi frapper quand ce n'est pas pour martyriser le PSG
Il n'avait pas caché son bonheur d'avoir été décisif lors de la victoire de Lorient face au PSG (3-2). "Pour un Marseillais comme moi, le premier rêve c'est peut-être de jouer à l'OM et le deuxième de battre le PSG", avait-il glissé. Mais Laurent Abergel sait aussi sortir de sa boite à d'autres moments. Le milieu, déjà l'un des meilleurs Lorientais cette saison, a ainsi confirmé son excellente forme du moment en signant un joli but du gauche pour permettre à Lorient de s'offrir Reims (1-0). Avec 10 points sur 12 possibles sur ses derniers matches, le FCL respire un peu mieux. Et Abergel n'y est clairement pas étranger.
  • Le feu d’artifice du 7 février
Dommage que le show n’ait pas eu lieu avant la redistribution des droits TV car, ce dimanche après-midi, ce fut un feu d’artifice à même d’appuyer l’expression "Ligue des talents". Il y aura eu de tout : des scénarios ahurissants à Nîmes (3-4) ou à Montpellier (4-2), une révolte magnifiée par une praline magnifique à Brest (2-1) mais aussi un mouvement collectif fluide à Nice (3-0). Entre 13h et 17h, on aura donc vécu 20 buts en 5 matches. Et vu certains des talents les plus excitants de notre championnat (Faivre, Golovin, Laborde). Ca vaut ce que ça vaut mais ça fait sacrément du bien.
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Flops

  • Thomasson, stupide expulsion
C'était déjà compliqué d'affronter Lyon. Mais Strasbourg avait des arguments. Notamment en attaque. Notamment Thomasson. Mais l'ancien Nantais n'a pas eu le temps de peser. Il a surtout totalement plombé son équipe en recevant un carton rouge avant même la fin du premier quart d'heure. Une expulsion largement évitable, après avoir contesté un premier carton jaune quelques secondes plus tôt pour une faute sur Thiago Mendes. Memphis Depay a ouvert le score quelques minutes plus tard et l'OL a ensuite déroulé face à des Alsaciens incapables de rivaliser en infériorité numérique.
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  • Bordeaux, l'irrégularité comme valeur cardinale
Que cet exercice 2020-21 doit être frustrant à vivre pour les supporters bordelais ! À chaque fois que leurs protégés s’approchent des hauteurs du classement, une série négative les oblige à rentrer dans le rang. Septièmes au soir de la 21e journée et d’un troisième succès de rang, contre Angers (2-1), les Girondins viennent de s’incliner, en l'espace de dix jours, à Lyon (2-1), face à Lille (0-3) et sur le terrain de Brest (2-1). En soi, rien de honteux. Mais leur défaite dans le Finistère, face à une formation en panne de résultats et alors que Hwang Ui-jo avait ouvert le score, a de quoi laisser quelques regrets. Le FCGB est donc de retour dans le ventre mou (10e), à une semaine de la toujours très attendue réception de Marseille.
  • Au Vélodrome, le VAR fut aveugle...
A chaque match, l'utilité du VAR diffère. Ce dimanche, au Vélodrome, l'arbitre Benoît Bastien n'a pas sifflé sur deux situations flagrantes. D'abord, un placage en règle d'Hiroki Sakai sur Mauro Icardi (59e). Puis, une vraie faute claire d'Alvaro Gonzalez, en retard, sur Neymar (67e). Dans les deux cas, l'arbitre a porté la main à son oreille. Mais la sentence fut similaire : pas de penalty. Et l'étrange impression que la physionomie du match a presque pesé dans ces deux décisions de l'arbitre principal.
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  • Nantes, un cadeau d'entrée
"Se tirer une balle dans le pied". Synonyme : la défense du FC Nantes. Dans un match qui s’annonçait compliqué face au LOSC, les Canaris ont mâché le travail des Dogues. Sur un centre anodin de Bamba, Girotto et Louza se sont percutés par manque de communication au moment de dégager le ballon. Résultat : une passe décisive pour Jonathan David, qui s'est même offert le doublé en fin de match (2-0). Dans la situation nantaise, c’est le genre d’erreurs qui ne pardonnent jamais…
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Raymond Domenech, coach du FC Nantes

Crédit: Getty Images

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