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Ligue 1 : Après Klinsmann, Kevin Volland, le buteur allemand que Monaco attend

ParAFP

Publié 13/09/2020 à 00:30 GMT+2

LIGUE 1 - Et si c'était la très bonne surprise du mercato de l'AS Monaco ? L'international allemand Kevin Volland va faire ses débuts avec l'AS Monaco dimanche contre Nantes (17h) et espère bien s'imposer de manière durable sur Le Rocher.

Kevin Volland Bayer 04 Leverkusen

Crédit: Imago

Son profil a fait l'unanimité à Monaco. L'attaquant international allemand Kevin Volland, la dernière recrue de l'ASM, rêve de laisser son empreinte sur le Rocher comme l'a fait son compatriote Jürgen Klinsmann, avant ses débuts en Ligue 1 dimanche contre Nantes. Présenté comme combatif, altruiste et buteur, le transfuge de Leverkusen devrait, à en croire son entraîneur Niko Kovac et son directeur sportif Paul Mitchell, rapidement séduire les supporters.
"Il va nous apporter force et agressivité", savoure déjà Kovac. "Il est le premier à presser quand on n'a pas le ballon. Quand on l'a, il prend la profondeur, fait apprécier ses qualités physiques et techniques. C'est un joueur complet, travailleur pour le collectif et buteur." Acheté 11 millions d'euros au Bayer, l'international (10 sélections, un but) vient d'enchaîner huit saisons pleines en Bundesliga, même si ses derniers mois ont été perturbés par une blessure à une cheville.
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Kevin Volland

Crédit: Getty Images

Opéré en février, il a cependant profité de l'interruption de la compétition en raison de la pandémie de Covid-19 pour revenir en forme au moment de son redémarrage, fin mai. "Le temps est passé, cette blessure est derrière moi", assure-t-il. "Depuis, j'ai beaucoup joué en Allemagne. Je suis prêt. J'ai 28 ans, je suis dans le meilleur âge."

Leader dans l'attitude

Cette sensation est confirmée par son entraîneur, très vigilant sur le niveau physique de ses joueurs. "Il peut déjà nous aider. Il est en bonne forme, à un bon niveau. Il peut faire partie de l'équipe, dès le début ou entrer en jeu", contre Nantes, a indiqué Kovac. Lors des deux premières journées de L1, Monaco a engrangé quatre points. Mais ses trois buts ont tous été marqués par des défenseurs centraux.
Volland aura pour mission de soutenir l'international français Wissam Ben Yedder, esseulé devant. "Kevin est très polyvalent, explique Mitchell. Il peut jouer à gauche, à droite, dans l'axe. Je suis certain que Ben Yedder et lui pourront évoluer ensemble." Le Bavarois d'origine est aussi attendu comme un leader. "Il est ambitieux, a une attitude agressive sur le terrain", caractérise encore Mitchell. "C'est ce que nous souhaitons voir collectivement."
Cependant, l'intéressé tempère : "C'est une première pour moi à l'étranger, une grande expérience personnelle. La France est différente de l'Allemagne. J'espère vite aider l'équipe. Mais peut-être aurais-je besoin de temps ? En France il y a beaucoup de duels, de un contre un !"
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Kevin Volland von Bayer Leverkusen

Crédit: Eurosport

Le maillot de Morientes

Afin de gommer ces interrogations, Kovac compte sur son expérience. "Il est très expérimenté", dit-il. "C'est un international. Il sera un grand atout pour l'équipe. D'autant que chaque saison il marque une quinzaine de buts et fait une dizaine de passes décisives." Cette régularité, montrée à Hoffenheim (36 buts, 39 passes décisives en 144 matchs) puis à Leverkusen à partir de 2016 (50 buts, 32 passes en 148 matchs), l'avait même conduit jusqu'à l'équipe nationale avant le Mondial-2014.
Mais Joachim Löw ne l'a pas fait champion du monde. Ses dix capes glanées entre 2014 et 2016 ne lui ont pas permis de s'installer durablement dans la Mannshaft. Outre-Rhin, Volland ne deviendra donc certainement jamais l'égal de Jürgen Klinsmann, champion du monde 1990 et d'Europe 1996, "une légende en Allemagne et que j'espère égaler à Monaco", ou d'Oliver Bierhoff, champion d'Europe 1996. Mais ses prédécesseurs sur le Rocher (1992-94 pour le premier, 2001-02 pour le second) lui ont ouvert la voie. Il connaît déjà le stade Louis-II, pour y avoir joué avec Leverkusen en 2016 en Ligue des champions (1-1). "Monaco est un grand club. D'ailleurs, l'un de mes premiers maillots était celui de Morientes, de l'équipe finaliste de la Ligue des champions en 2004", se remémore-t-il.
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