Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Ligue 1 - PSG - Dijon : Le pilier Marquinhos et de la bricole autour : Tuchel cherche toujours

Christophe Gaudot

Mis à jour 25/10/2020 à 10:37 GMT+1

LIGUE 1 - Comme il en a pris l'habitude, Thomas Tuchel a surpris avec un onze de départ baroque face à Dijon. Danilo Pereira est descendu en défense centrale pour laisser Marquinhos au milieu. Et si la victoire contre Dijon est anecdotique au regard des objectifs parisiens, cette rencontre a une nouvelle fois montré que l'entraîneur du PSG bricole (trop) souvent.

Marquinhos (PSG)

Crédit: Getty Images

"Il est le coeur et l'âme de l'équipe". Non, Thomas Tuchel n'évoque pas Neymar en ces termes après la balade face à Dijon (4-0). Le coeur du PSG penche bien du côté du Brésil mais il porte les couleurs parisiennes depuis bien plus longtemps. Le coeur du PSG c'est Marquinhos aux yeux de l'entraîneur allemand. Et un coeur, dans l'esprit, c'est au milieu bien ce ne soit anatomiquement pas tout à fait vrai. Tuchel veut faire reposer Kimpembe et n'a qu'un autre défenseur central de métier en la personne de Marquinhos à sa disposition ? Pas de problème, Danilo Pereira va descendre d'un cran.
picture

8e j. - Tuchel : "Marquinhos, c'est le chef"

"Il a les qualités pour jouer aux deux postes, assurait Tuchel à propos de son capitaine avant la rencontre au micro de Canal. S'il joue au milieu, il peut aider tout le monde. S'il joue en défense, il aide Keylor Navas, peut-être les deux milieux défensifs mais il n'est pas présent dans le contre-pressing." Amené à justifier son choix de ne pas mettre le Brésilien aux côté d'Abdou Diallo, Tuchel a fait simple. Le but ? Mettre Marquinhos dans les meilleures dispositions. Le souvenir de son Final 8 exceptionnel est trop présent dans sa mémoire pour faire le contraire.

Contre-pressing et intensité

En évoquant le contre-pressing, Tuchel a indirectement mis l'accent sur l'intensité qui a cruellement manqué à Paris contre Manchester United en milieu de semaine. Et son capitaine a repris le thème, toujours au micro de Canal, après la victoire parisienne. Preuve qu'entre eux, le message passe. "On a essayé de mettre de l'engagement, d'être sérieux, avec le pressing, le contre-pressing. Ce sont des choses qui ont manqué en C1", a salué "Marqui".
Le capitaine parisien a assuré que les choix de Tuchel n'étaient pas une surprise pour les joueurs qui ont travaillé en ce sens à l'entraînement. Pour Danilo Pereira, une piqûre de rappel n'était d'ailleurs pas du luxe. Il fallait remonter au 2 avril 2018 pour le voir évoluer en défense centrale. Face à Belenenses, Porto avait encaissé l'une de ses deux défaites de la saison, la seule avec son international portugais (41 sélections, 2 buts) sur le terrain. Plus loin encore, il avait joué deux matches à ce poste en avril 2016 et surtout 27 avec le SV Roda. En 2012/2013, dans une autre vie donc.
Je suis convaincu que Danilo a toutes les qualités pour nous aider en défense centrale
L'absence de repères de la recrue parisienne à ce poste a d'ailleurs sauté aux yeux face à Dijon. Souvent trop bas avec son partenaire, Abdou Diallo, il a parfois mis l'équipe parisienne en difficulté, offrant un boulevard derrière Marquinhos qui montait faire le fameux contre-pressing à la perte de balle. C'était notamment le cas à la 20e minute de jeu quand Dina Ebimbe a pu percer du milieu de terrain jusqu'à l'entrée de la surface avant de manquer sa frappe. "Je suis convaincu que Danilo a toutes les qualités pour nous aider en défense centrale. Il a la capacité de le faire. J'espère qu'il va s'améliorer", dit néanmoins Tuchel qui semble vouloir pérenniser cette option.
Et Marquinhos dans tout ça ? Remplacé à un quart d'heure de la fin, le capitaine a régné sur la première période. C'est lui qui lançait Bakker sur le côté gauche sur l'ouverture du score de Moïse Kean, c'est encore lui qui trouvait Sarabia sur la droite cette fois pour une occasion de Neymar toujours en première période.
"Il y a des joueurs au milieu qui sont revenus, souligne ce dernier. Draxler, moi… Par rapport aux conditions, c'était bien de gagner, retrouver la confiance, le rythme de jeu même si ce n'était pas notre meilleur match. L'équipe a tourné, il y a eu beaucoup de changements, mais on a gardé une bonne compétitivité. C'est la meilleure manière de préparer mercredi." Mercredi, le PSG n'aura pas le droit à l'erreur face à Basaksehir à Istanbul. La défaite contre United, à laquelle Marquinhos n'a pas participé faut-il le rappeler, met déjà Paris au pied du mur. Cette fois, son "coeur" sera là et ça change tout.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité