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Procès FIFA : Nasser Al-Khelaïfi entend démontrer en Suisse "sa totale innocence"

ParAFP

Publié 11/09/2020 à 16:44 GMT+2

LIGUE 1 - Le patron de beIN Media et du PSG Nasser Al-Khelaïfi comparaîtra en Suisse lundi dans une affaire de droits télés liée à la FIFA, décidé à démontrer "sa totale innocence", ont indiqué ses avocats à l'AFP vendredi.

Nasser Al-Khelaifi

Crédit: Getty Images

Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et du groupe beIN Media, comparaîtra en Suisse lundi dans une affaire de droits télés liée à la FIFA. "Notre client n'a jamais envisagé de se soustraire à ce procès", expliquent Grégoire Mangeat, Marc Bonnant et Fanny Margairaz, alors que la crise sanitaire laissait planer le doute sur la bonne tenue de cette audience prévue jusqu'au 25 septembre au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone.
Le dirigeant de 46 ans, ancien tennisman devenu le chef de la diplomatie sportive qatarie et l'un des hommes les plus puissants du football mondial, "ne doute pas de pouvoir faire à Bellinzone la démonstration de sa totale innocence", poursuit sa défense. Dans cette affaire complexe, qui marque l'aboutissement d'une des nombreuses procédures autour de la Fifa, M. Al-Khelaïfi est poursuivi pour "instigation à la gestion déloyale" et encourt à ce titre cinq ans de prison.
Le parquet suisse l'accuse d'avoir offert l'usage exclusif d'une luxueuse villa sarde au Français Jérôme Valcke, ancien numéro 2 de la FIFA, en échange de son appui dans l'obtention des droits médias au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des Coupes du monde 2026 et 2030.

Accord à l'amiable

"Notre client n'a jamais acquis cette maison. Il n'a jamais été question de l'offrir à Jérôme Valcke", affirment Mes Mangeat, Bonnant et Margairaz, promettant de présenter "le récit des événements lors du procès". Si les deux hommes étaient initialement poursuivis pour "corruption privée", cette qualification a dû être abandonnée après un accord amiable fin janvier entre la FIFA et le dirigeant qatari, dont les termes n'ont pas été révélés.
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Nasser al-Khelaïfi et Leonardo lors d'un entraînement du PSG

Crédit: Getty Images

Ils ont donc été mis en accusation sur un autre terrain, celui de la "gestion déloyale": la justice reproche désormais à M. Valcke d'avoir "conservé pour lui" des avantages qui auraient dû revenir à la FIFA, et à M. Al-Khelaïfi de l'y avoir "incité". "L'accusation secondaire, très récemment conçue par l'accusation pour tenter de sauver son dossier, est manifestement artificielle", estiment les trois avocats, jugeant "le procédé (...) à la limite de la déloyauté".
Jérôme Valcke, suspendu par la Fifa pour dix ans et qui réside en Catalogne, sera lui aussi présent et "conteste les accusations", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Patrick Hunziker. Les défenseurs du patron de beIN soulignent par ailleurs le contexte troublé de ce procès, marqué par les soupçons de collusion entre la FIFA et l'ancien chef du parquet suisse qui ont entraîné l'ouverture d'une procédure pour "entrave à l'action pénale" cet été. Ces circonstances "minent la crédibilité du parquet en charge de l'affaire et rendent suspecte son obstination à l'endroit de notre client", commentent-ils.
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