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Ratés de Mbappé, buteurs débloqués, Vieira fragilisé : les tops et les flops de la 12e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/11/2020 à 11:57 GMT+1

LIGUE 1 - La maladresse inhabituelle de Kylian Mbappé, le déclic pour Dario Benedetto et Moussa Dembélé, une nouvelle désillusion pour Patrick Vieira, les poteaux rennais, le show permanent de Monaco, un coup de vieux salvateur pour Saint-Etienne et l'irrésistible Irvin Cardona : voici les tops et les flops de la 12e journée.

Tops et flops L1 - Patrick Vieira, Kylian Mbappé et Dario Benedetto

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • Benedetto-Dembélé, buteurs libérés
Sa célébration, en hommage à Diego Maradona, a presque éclipsé le plus important : Dario Benedetto a ouvert son compteur but cette saison. Oui, vous avez bien lu. L’avant-centre de l’OM a mis fin à une disette ahurissante de 13 matches sans marquer avec les Phocéens. Une série qui n'avait que trop duré. D’ailleurs, c’est André Villas-Boas qui a provoqué le déclic de l’Argentin après avoir "autorisé" le numéro 9 à tirer le penalty. La libération de Benedetto a peut-être inspiré Moussa Dembélé. Le buteur de l'OL, en échec sur ses 23 derniers tirs, a lui aussi trouvé les filets pour la première fois de la saison contre Reims (3-0). Voilà le Marseillais et le Lyonnais débloqués. Et si les buts viennent comme du ketchup, comme disait Cristiano Ronaldo, les défenses de L1 peuvent trembler.
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12e j. - Cornet : "On est très content pour Dembélé"

  • On n'arrête plus Cardona !
Il est irrésistible depuis le début du mois de novembre. Buteur face à Lille (3-2), buteur et passeur face à Saint-Etienne (4-1), Irvin Cardona a encore été le grand bonhomme de la victoire de Brest à Metz (0-2). L'attaquant de 23 ans a ouvert la voie de la victoire aux Bretons avec une reprise de la tête sur un corner. Il se serait même offert un doublé si John Boye n'avait pas marqué contre son camp en tentant de dégager le ballon piqué de l'ancien Monégasque qui filait vers le but. Avec désormais cinq buts inscrits en dix matches, le buteur brestois signe un début de saison remarquable. Et Brest peut se réjouir d'avoir placé sa confiance en lui.
  • Monaco, c'est toujours le show
Monaco continue d'empiler les buts et les victoires. Les hommes de Niko Kovac ont encore fait parler la poudre en trouvant les filets nîmois à trois reprises pour signer un quatrième succès consécutif (3-0). Et pourtant, Wissam Ben Yedder était sur le banc au coup d'envoi. Mais à l'ASM, tout le monde assure le show. A l'image du deuxième but inscrit d'une superbe tête par Gelson Fernandes sur un centre du latéral Ruben Aguilar. Sofiane Diop et Kevin Volland, sur un service de Ben Yedder, ont également inscrit leur nom sur la liste des buteurs. Et porté à 23 le nombre de buts marqués par l'ASM cette saison, dont 12 sur les quatre derniers matches et le passage au 4-4-2. Seul le PSG fait mieux avec 30 buts.
  • Un petit coup de vieux, ça ne fait pas de mal aux Verts
La jeunesse stéphanoise avait montré quelques limites. Elle n'expliquait pas totalement pourquoi Saint-Etienne restait sur une série de sept défaites, la plus longue de son histoire, avant de recevoir un LOSC en pleine bourre. Mais ce n'est pas forcément une coïncidence si les retours de quelques joueurs expérimentés ont permis aux Verts de stopper l'hémorragie. A l'image de Wahbi Khazri, buteur sur un penalty qu'il a lui-même provoqué, ou de Mathieu Debuchy, précieux en défense. Ils ont donné un peu de "bouteille" à des Verts qui en avaient bien besoin.

Les Flops

  • Mbappé a tout raté
Paris aurait pu passer une soirée tranquille samedi si Kylian Mbappé s'était montré plus adroit. Mais l'attaquant du PSG n'a cessé de buter sur Benoît Costil. Pourtant, la bombe de Bondy a eu l'occasion de mettre les siens à l'abri mais son manque de sang-froid face au but a laissé planer la menace d'un retour des Girondins. Bordeaux a fini par en profiter (2-2). On retiendra surtout ce face-à-face perdu contre Costil qui avait parfaitement lu la traditionnelle feinte de frappe du Parisien (55e). Après avoir regretté que son équipe n'ait pas réussi à tuer le match, Thomas Tuchel n'a pas voulu enfoncer son avant-centre : "Il peut gérer cette pression, parce que c'est une pression positive. C'est une question de temps." Il n'empêche, si Paris a perdu deux points, Mbappé en est en partie responsable.
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12e j. - Tuchel : “Ça fait 2 fois qu'on ne finit pas le match assez concentré"

  • Paris, la malédiction des ex-joueurs
C’est la hantise de n’importe quel supporter. Hantise qui devient cauchemar quand il s’agit du PSG, à l'image du but de Kingsley Coman en finale de Ligue des champions : qu’un ancien du Camp des Loges marque contre le PSG. C’est pourtant très régulier. Selon les décomptes du site Histoire du PSG, Yacine Adli, auteur de l’égalisation bordelaise face au PSG (2-2), est devenu le 45e joueur passé au club à marquer contre lui par la suite. Dans le lot, il y a de tout : des titis qui n’ont pas pu percer (Adli, Coman, Nkunku), des gloires passées devenues ennemis (Heinze, Fiorèse) ou des revanchards (Erding, Cabaye ou Frau). Visiblement, les ex du PSG ont la rancune tenace.
  • Vieira, jusqu'à quand ?
Et de quatre. Nice, candidat aux places européennes en début de saison, rappelons-le, a concédé ce dimanche sa quatrième défaite consécutive. Circonstance aggravante : face à la lanterne rouge, Dijon, et à domicile. C'est peu de dire que les Aiglons, apathiques ce dimanche, déçoivent depuis le début d'année. En Europe ou en Ligue 1, Nice va de désillusions en désillusions et les ambitions, si grandes au mois d'août, sont déjà largement fragilisées. Aux commandes depuis plus de deux ans désormais, Patrick Vieira ne parvient pas à faire progresser un groupe pourtant pétri de talent. L'ancienne pieuvre du milieu des Bleus met à rude épreuve la patience de ses dirigeants. Jusqu'à quand ?
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Patrick Vieira lors du match opposant Bordeaux à Nice, le 27 septembre 2020

Crédit: Getty Images

  • Rennes, maudits poteaux !
C'est vrai que Rennes galère pour marquer. Mais les Bretons ne sont vraiment pas vernis. A l'image d'une reprise de la tête d'Adrien Hunou repoussée par le poteau en toute fin de match à Strasbourg. Quelques centimètres qui coûtent deux points. Et c'est loin d'être une première pour la formation de Julien Stephan. A La Meinau, elle a touché l'un des montants pour la 12e fois cette saison en Ligue 1. En 12 journées. La moyenne est vite faite. Et elle explique en partie pourquoi les Rouge et Noir peinent à remonter vers les premières places du classement.
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