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Ligue 1 - Rennes - Marseille | L'OM se refait une santé en battant le Stade Rennais (0-1)

Gregoire Allain

Mis à jour 05/03/2023 à 23:24 GMT+1

LIGUE 1 - L'Olympique de Marseille va mieux. Ses maux n'étaient peut-être pas profonds mais le remède était connu : il fallait engranger des points. Chose faite sur la pelouse du Stade Rennais en clôture de la 26e journée grâce à un but de Sead Kolasinac (0-1). L'OM n'a pas été flamboyant mais solide et il compte désormais quatre points d'avance sur Monaco et Lens, ses rivaux pour la C1.

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L'OM s'exporte décidemment (très) bien. Quatre jours après l'élimination surprise en Coupe de France contre Annecy au Vélodrome, les Olympiens ont réagi sur la pelouse du Roazhon Park, en venant à bout du Stade Rennais dimanche soir, en clôture de la 26e journée de Ligue 1 (0-1). Les hommes d'Igor Tudor décrochent une septième victoire de suite loin de leurs bases en championnat, et consolident leur deuxième place avec quatre longueurs d'avance sur Monaco et Lens.
Ciblés pour leur manque d’implication en milieu de semaine, les Phocéens ont immédiatement affiché leurs intentions chez le 5e de Ligue 1, qui restait sur deux victoires lors de ses deux dernières réceptions de l’OM en championnat. Avec un système comme souvent animé par les deux pistons que sont Jonathan Clauss et Nuno Tavares, les visiteurs ont eu les premières occasions franches, marquant rapidement leur volonté d’exploiter la profondeur par le biais d’un Alexis Sanchez très remuant.

Un premier acte frustrant pour Rennes

En face, Steve Mandanda et les siens ont fait le dos rond, jusqu’à être à quelques centimètres d’ouvrir le score, au moment où Amine Gouiri a propulsé sa frappe sur la barre de Pau Lopez (16e). Bien aidé par le décrochage mal senti de Chancel Mbemba sur Adrien Truffert, l’ancien lyonnais a montré la voix aux Bretons, qui ont ensuite insisté sur les ailes pendant près de quinze minutes. Si les hommes de Bruno Genesio ont dû attendre la demi-heure de jeu pour cadrer leur première tentative, avec une tête d’Arnaud Kalimuendo détournée par le portier adverse, le fait marquant du premier acte est intervenu cinq minutes plus tôt, lorsque Jérémy Doku est resté à terre après un duel avec Sead Kolasinac (25e).
De là, les Rennais ont perdu un atout de poids pour dynamiter leurs offensives et ont été bien plus attentistes pendant plus d’une demi-heure. Si leur bloc défensif compact a, dans un premier temps, contraint les Marseillais à passer, sans succès, par les côtés, les visiteurs ont finalement trouvé la faille au retour des vestiaires. Suite à un coup franc rapidement joué, Cengiz Under a hérité du ballon dans la profondeur, avant de centrer du pied droit en direction d’un Sead Kolasinac monté aux avant-postes. L’ancien joueur d’Arsenal ne s’est pas fait prier pour catapulter le ballon au fond des filets, et emballer une partie qui s’enlisait dans l’ennui depuis de longues minutes (0-1, 57e).

Marseille en contrôle

En tête à l’heure de jeu, les Olympiens ont alors maîtrisé les débats, à l’image d’un Valentin Rongier omniprésent dans l’entrejeu et n’hésitant pas à provoquer des fautes pour faire gagner de précieuses secondes à son équipe. Comme l’OM en fin de première période, les Rennais n’ont pas su exploiter les munitions dont ils ont disposé en seconde période, connaissant un déchet technique rédhibitoire dans les zones de vérité.
Malgré un léger sursaut d’orgueil à un quart d’heure du terme avec deux têtes successives de Toko Ekambi et Theate, trop décroisées, ce sont bien les visiteurs qui ont été les plus proches d’inscrire un deuxième but. Les partenaires d’Alexis Sanchez auraient en effet pu bénéficier d’un pénalty, lorsque Theate a touché le pied du Chilien à la place du ballon en tentant de repousser un centre de Malinovskyi (73e)
À l’arrivée, les dauphins du PSG terminent une rencontre sans encaisser de but pour la première fois depuis près d’un mois et se rachètent, après deux défaites pour le moins embarrassantes face au PSG et Annecy. S’ils reviennent à huit longueurs du leader, les Phocéens prennent surtout leurs distances avec leurs premiers poursuivants, Monaco et Lens, repoussés à quatre points de la deuxième place. De l’autre côté, les partenaires de Benjamin Bourigeaud connaissent un nouveau coup d’arrêt au Roazhon Park après l’élimination en Ligue Europa face au Shakhtar, et devront bien négocier leurs deux déplacements consécutifs à Auxerre et Paris, sous peine de voir Lille ou même Nice fondre sur leur cinquième place.
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