Après sa défaite à Monaco, Brest fou de rage : "On doit déranger en étant tout en haut"

ParMartin Mosnier

Mis à jour 05/11/2023 à 21:16 GMT+1

Le Stade Brestois l'a vraiment mauvaise. Les Bretons s'estiment lésés par l'arbitrage après leur défaite à Monaco (2-0). En cause, une faute non sifflée sur Jérémy Le Douaron dans la surface de l'ASM. Eric Roy et Pierre Lees-Melou ont exprimé leur ras-de-bol jusqu'à estimer que Brest serait victime d'une cabale. Des mots forts qui traduisent un énorme agacement.

"Mais on va devenir fou avec cette histoire !" Enfoncé dans son banc de touche, la casquette vissée jusqu'aux yeux, Eric Roy hurle son désarroi sur Eric Wattellier, l'arbitre de Monaco-Brest. Les caméras de Canal Plus ont flairé l'embrouille et ne lâchent pas le coach des Bretons. Il fulmine, enrage même. Quelques secondes plus tôt, Jérémy Le Douaron s'est écroulé dans la surface monégasque poussé dans le dos par Krépin Diatta.

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La faute semble réelle mais l'homme en noir, ou en jaune fluo ce dimanche, ne bronche pas et ne se déplace même pas jusqu'à l'écran du VAR. La première période s'achève avec deux buts logiquement refusées pour les Brestois. L'ASM s'impose finalement (2-0) et son adversaire ne digère pas. "A 12 contre 11, ce n'est jamais facile de jouer, a osé Pierre Lees-Melou à sa sortie du terrain et au micro de Canal Plus. Je suis fatigué, ça fait beaucoup, ça fait trois matches. On se fait toujours avoir sur des décisions litigieuses. On doit déranger en étant en haut."

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Forcément il y’a beaucoup de colère

La semaine dernière, Eric Roy avait pesté contre le penalty décisif accordé au PSG : "C’est Paris et c’est sifflé et si c’est nous, ça n’aurait pas été sifflé. Ce pénalty a faussé notre fin de match." Le scénario du match à Monaco a renforcé l'entraîneur breton dans ses convictions. "Je ne comprends pas pourquoi on appelle la VAR sur la petite faute de Pierre Lees-Melou sur notre premier but refusé, mais pas sur la faute sur Le Douaron dans la surface quelques minutes plus tard, s'est offusqué Roy. On avait plus d’occasions, plus de tirs, plus de maîtrise, plus de possession, plus de tout et tu perds 2-0 sur des décisions qui sont très litigieuses donc forcément, il y'a beaucoup de colère."

Après trois défaites consécutives, la saison brestoise, très bien née, prend une autre tournure. Sixièmes à quatre points du top 5, les anciens leaders de L1 rentrent peu à peu dans le rang et il n'est pas bien difficile de comprendre sa frustration.

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