Départ du PSG, gestion des stars, accusations de racisme : Christophe Galtier sort du silence et se dit prêt à replonger
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Publié 17/09/2023 à 22:16 GMT+2
Christophe Galtier a accordé une interview à Canal+, diffusée dimanche soir, dans laquelle il répond à toutes sortes de questions sur de multiples sujets. L'ancien entraîneur du PSG, licencié le 5 juillet malgré un titre de champion de France, s'est montré déterminé à se défendre face aux accusations de racisme dont il a fait l'objet, et a évoqué son avenir, qu'il voit à la tête d'une équipe.
Christophe Galtier
Crédit: Getty Images
Il a fait le choix du silence après son licenciement du Paris Saint-Germain le 5 juillet et après une saison durant laquelle il a traversé de nombreuses tempêtes, sportives comme médiatiques. Christophe Galtier est sorti de sa réserve en accordant une interview à Canal+. Diffusées dimanche soir, les images de cet entretien montrent un homme de 57 ans apaisé et déterminé à reprendre le fil de sa vie et de sa carrière d'entraîneur. "Je n'ai pris la parole auparavant car c'est très difficile de supporter un tel déferlement médiatique sur des sujets aussi sensibles, d'autant plus que je l'estime injuste. J'ai accusé le coup, maintenant je suis très, très combatif", assure l'ancien coach de Saint-Etienne, Nice et Lille.
Christophe Galtier revient notamment sur son passage à Paris et les "nombreux bons souvenirs" qu'il en conserve malgré la "recherche permanente d'équilibre" causée par l'alignement systématique de la MNM (Kylian Mbappé, Neymar, Lionel Messi). L'aventure du Marseillais dans la capitale a duré tout juste un an. Le temps de gagner un onzième titre national "historique" mais aussi d'enchaîner les polémiques : "Quand j'arrive à Paris, c'est pour gagner des matches et rentrer dans l'histoire du club, essayer d'aller le plus loin en Ligue des Champions. On se prépare pour ça. Est-ce qu'on peut se préparer à tout ce qui est arrivé derrière ? Non."
Sa place "est sur un banc de touche"
La première affaire aura été celle du char à voile. "De l'humour à ne pas faire en public, encore moins à ce moment-là", accorde Christophe Galtier, qui regrette qu'on retienne cette sortie sur les "500 prises de parole" que doit accomplir "un entraîneur du PSG". La plus retentissante ? Sans conteste cette accusation de racisme datant de son passage d'un an à l'OGC Nice, exposée aux yeux du grand public par Julien Fournier, l'ancien directeur du football des Aiglons. "C'est faux, archi faux, clame fermement Galtier. Les gens du football, les joueurs et les dirigeants me connaissent. Evidemment, dans une telle affaire, on retient cette phrase-là et pas le soutien apporté par toutes ces personnes."
Mais alors comment expliquer qu'un dirigeant de club puisse porter une telle accusation et la soutenir aussi fermement ? "Moi, je le sais. Je m'en expliquerai au mois de décembre", répond simplement Christophe Galtier, qui sera jugé le 15 décembre pour "harcèlement moral et discriminations envers certains joueurs et non paspour racisme".
Des accusations graves et un avenir judiciaire encore inconnu qui n'effraient visiblement pas les clubs. Le technicien français révèle avoir été contacté cet été pour reprendre du service. Son nom a été lié à Naples et en Arabie saoudite, et plus récemment à l'Olympique Lyonnais. "Ca me rassure sur le fait que ma place est sur un banc de touche, et non pas devant la télévision à regarder des matches. (...) Je suis jeune, en forme, j'ai le droit de rêver", conclut-il.
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