Les notes de l'OM face au PSG (0-2) : Aubameyang muet, Ndiaye à côté de ses pompes
ParDamien Dorso
Mis à jour 01/04/2024 à 13:47 GMT+2
Défait par le PSG ce dimanche au Vélodrome (0-2), l'OM peut s'en vouloir. Les Phocéens ont encaissé deux buts sans avoir réellement failli en défense où le pari Ulisses Garcia a porté ses fruits. Quentin Merlin s'est révélé plus naïf. Les Marseillais ont surtout péché devant avec un trio inefficace à l'image de Pierre-Emerick Aubameyang. Les notes de l'OM face au PSG.
PAU LOPEZ : 4
Vigilant et réactif, il a remporté un duel bouillant face à Randal Kolo Muani (29e). Il s'incline pourtant sur les deux autres tirs cadrés parisiens sans pouvoir rien faire.
- En bref : Un match frustrant pour le portier espagnol.
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ULISSES GARCIA : 6
En l'absence de Jonathan Clauss, Jean-Louis Gasset a tenté le pari d'aligner le gaucher au poste d'arrière droit. L'option s'est révélée intéressante voire fructueuse car le Suisse a su museler son adversaire direct Kylian Mbappé en l'empêchant de repiquer dans l'axe. Garcia a aussi cherché à apporter le surnombre offensivement mais avec pas mal de déchet et sans trouver la faille malgré 4 tirs dont 3 cadrés.
- En bref : Il a éteint Mbappé.
CHANCEL MBEMBA: 5
Dans son registre, le Congolais a encore fait preuve d'envie et de hargne. Il a aussi manqué de finesse dans ses interventions sur les rares attaques parisiennes de la première période. Sa sortie sur blessure en début de seconde période et l'entrée de Samuel Gigot (51e) ont provoqué un moment de flottement dans la défense phocéenne et Vitinha en a profité pour ouvrir le score (53e).
- En bref : Sans son roc, l'OM a craqué.
LEONARDO BALERDI : 5
Longtemps incertain, l'Argentin était finalement bien titulaire. Il s'est montré sobre et sérieux dans son placement ainsi que précis dans ses passes.
- En bref : Une copie propre malgré la défaite.
Remplacé par Azzedine Ounahi (73e).
QUENTIN MERLIN : 3
Autant de volonté que de naïveté tactique pour l'ancien Nantais. D'abord costaud face à Randal Kolo Muani, il s'est retrouvé perdu quand le PSG a joué à dix. Achraf Hakimi est parti dans son dos (48e) et il a tardé à se replacer sur l'ouverture du score. Un centre dévié qui force Gianluigi Donnarumma à réaliser une claquette (75e).
- En bref : Emporté par la folle tournure des événements.
JORDAN VERETOUT : 6
Il s'est démené de la première à la dernière minute d'un bout à l'autre du terrain. Sa superbe frappe de 25 mètres lèche le poteau droit (16e). Un gros travail dans le pressing face à Ousmane Dembélé puis un but refusé pour un hors-jeu de Luis Henrique (58e).
- En bref : Une énorme activité mal récompensée.
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GEOFFREY KONDOGBIA : 4
La sentinelle phocéenne a joué son rôle défensif avec efficacité, un peu moins au niveau des relances. L'ancien Madrilène a aussi manqué de vivacité et de réactivité sur l'ouverture du score de Vitinha.
- En bref : Une copie encore insuffisante pour un joueur au tel CV.
Remplacé par Pape Gueye qui n'a pas fait de différences (61e).
AMINE HARIT : 4
Le Marocain a symbolisé la soirée marseillaise avec une réelle débauche d'énergie conjuguée à un cruel défaut d'efficacité, certainement par manque de lucidité dans le dernier geste. Lui aussi a décoché 4 tirs pour 3 cadrés mais été mis en échec par un gardien infranchissable.
- En bref : Il reste bloqué à un but en L1 cette saison.
ILIMAN NDIAYE : 3
Aligné dans l'axe, légèrement en retrait des deux attaquants, il n'a jamais su trouver le bon positionnement. il a réalisé des mauvais choix balle au pied en misant sur la solution individuelle au lieu de servir ses partenaires et s'est révélé inoffensif.
- En bref : Un match à oublier.
Remplacé par Faris Moumbagna (61e), puissant sans être adroit.
LUIS HENRIQUE : 4
De la volonté et de la percussion pour le Brésilien qui s'est rendu disponible pour faire parler sa vitesse. Il a toutefois finalement apporté trop peu de danger sur la cage adverse.
- En bref : Il a montré ses limites.
PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG : 4
Etincelant au Vélodrome dernièrement, il a lancé sa soirée par une belle frappe cadrée (14e) avant de provoquer l'expulsion de Beraldo (40e). Cela aurait dû mettre les siens dans des dispositions idéales mais le Gabonais a ensuite illustré l'incapacité marseillaise à faire craquer un bloc adverse plus bas.
- En bref : Il rentre dans le rang.
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