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Ligue 1 - Lens-PSG | Paris enchaîne et conforte sa place de leader (0-2)

Andrea Noviello

Mis à jour 14/01/2024 à 23:36 GMT+1

La saison dernière, le Paris Saint-Germain était reparti de Bollaert avec une défaite et le douloureux écho de tout un stade qui chambrait de bon coeur. En 2023/2024, les joueurs de Franck Haise ne sont pas des rivaux pour le titre mais restent des adversaires coriaces et il a fallu un PSG solide pour s'imposer grâce à Bradley Barcola et Kylian Mbappé (0-2). Paris a huit points d'avance sur Nice.

Bradley Barcola et Kylian Mbappé (PSG)

Crédit: Getty Images

Paris prend le large en tête de la Ligue 1. Vainqueur sans trembler de Lens (2-0) ce dimanche soir dans le cadre 18e journée de championnat, le PSG a encore un peu plus accentué son avance sur ses différents poursuivants au classement. Rapidement devant au tableau d’affichage après l’ouverture du score de Bradley Barcola (29e), les joueurs de Luis Enrique ont doublé la mise en toute fin de rencontre par l’intermédiaire de l’inévitable Kylian Mbappé (88e). Réduit à dix après l’expulsion logique de Jonathan Gradit (45e+2) juste avant la pause, le RC Lens n’a jamais réellement fait le poids dans ce match au sommet.
L’occasion était trop belle. Ils ne l’ont pas laissée filer Après les contreperformances de Monaco (battu 1-3 sur sa pelouse par Reims) et de Nice (défait 2-0 à Rennes) hier, le Paris Saint-Germain pouvait faire le trou ce dimanche lors de son déplacement sur la pelouse d’un RC Lens certes en progrès mais pas encore totalement guéri. Les coéquipiers de Kylian Mbappé comptent huit points d’avance sur leur premier poursuivant, l’OGC Nice (35 points).

Huit points d'avance pour Paris

Pour ce qui est des joutes hexagonales, Paris a quasiment déjà mis fin au suspense en étalant son écrasante supériorité ce soir face au RC Lens. Mal entré dans leur rencontre et très vite sauvé par leur gardien Gianluigi Donnarumma sur un pénalty horriblement mal frappé par Przemyslaw Frankowski (6e), les Parisiens ont presque aussitôt fait oublier ce très fâcheux retard à l’allumage en confisquant le ballon dans d’interminables séquences de passes à dix.
Impressionnants de maîtrise et de sûreté technique balle au pied, les Parisiens n’ont pourtant pas ouvert la marque sur une attaque placée, mais bel et bien sur un modèle de contre initié par Danilo et conclu en beauté par Bradley Barcola (29e, 0-1) sur un amour de ballon enveloppé devant Brice Samba. Magnifique de sang froid lors de son face-à-face avec le portier de l’équipe de France, l’ancien lyonnais ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a bonifié son excellente prestation du soir d’une autre accélération foudroyante juste avant la mi-temps qui allait pousser le malheureux Jonathan Gradit (45e+2) à commettre une faute grossière qui lui a valu, après consultation des images fournies par le VAR, un carton rouge synonyme d’expulsion.
En supériorité numérique toute la deuxième période, le PSG a alors déroulé sans réellement chercher à enfoncer le clou au point de vendanger deux énormes situations de but par l’intermédiaire de l’entrant Fabian Ruiz (71e et 77e). Un manque de tranchant qui aurait pu coûter cher au club de la capitale si le toujours aussi clinique Kylian Mbappé (88e, 0-2) n’avait pas eu la bonne idée de définitivement éteindre les derniers espoirs Sangs et Ors dans les ultimes minutes de la rencontre d’une frappe croisée limpide depuis le côté droit de la surface sur un service parfait de son compère d’attaque Ousmane Dembélé.
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