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Ligue 1 - PSG : Mbappé, Dembélé, Kolo Muani... À Paris, une attaque new look et d'alléchantes perspectives

Raphaël Brosse

Mis à jour 03/09/2023 à 11:57 GMT+2

Arrivés au PSG dans les dernières heures du mercato d’été, Bradley Barcola et Randal Kolo Muani viennent étoffer un secteur offensif déjà renforcé quelques semaines plus tôt par Ousmane Dembélé, Gonçalo Ramos, Marco Asensio et Lee Kang-in. En y ajoutant Kylian Mbappé, Luis Enrique aura donc l’embarras du choix pour composer son attaque. Au sein de laquelle la concurrence s’annonce rude.

Paris, Kolo Muani à tout prix ? "Il répond à un besoin"

Trois semaines pour tout changer, ou presque. Au moment de lancer sa saison face à Lorient, le 12 août dernier au Parc des Princes, le PSG s’est présenté sur le terrain en 4-3-3, avec un trident d’attaque composé de Kang-in Lee, Gonçalo Ramos et Marco Asensio. Trois recrues encore en manque de repères, pas forcément alignées à leur meilleur poste et qui n’avaient, ce soir-là, pas réussi à forcer le verrou breton (0-0). Depuis, la donne n’est plus du tout la même.
Parce que le transfert d’Ousmane Dembélé a été validé, parce que Kylian Mbappé a été réintégré. Parce que Bradley Barcola et Randal Kolo Muani, enfin, ont débarqué dans la dernière ligne droite d’un mercato qui aura donc modifié en profondeur le secteur offensif parisien. "J'ai une infinité d'options de joueurs, s’est félicité Luis Enrique en conférence de presse, samedi. Ce sont des jeunes avec de grandes qualités. C'est au staff de travailler pour voir quelles sont les meilleures combinaisons sur le terrain. Je prends ce défi de manière personnelle."

Quête de profondeur...

Si l’on part du postulat que le technicien espagnol restera le plus souvent fidèle à son traditionnel 4-3-3, l’option la plus tentante est d’associer (de gauche à droite) Mbappé à Kolo Muani et Dembélé. Avec ce trio 100% français, le PSG jouirait d’une force de frappe considérable pour exploiter la profondeur. La saison dernière, seul le numéro 7 parisien semblait capable de faire de réelles différences dans ce domaine, qui n’a jamais été le point fort de Lionel Messi. Ni de Neymar, d’ailleurs.
L’ancien Nantais, de son côté, n’aime rien davantage que dévorer les espaces qui s’offrent à lui, grâce à son explosivité et sa capacité à répéter les courses à haute intensité. Quant à l’ex-Barcelonais, il n’a que peu d’équivalents au poste d’ailier lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens. Il paraît ainsi évident qu’avec cette attaque - qui pourrait bien devenir, à terme, celle de l’équipe de France -, le club de la capitale aura de quoi mettre à mal n’importe quel adversaire qui aura l’audace de s’installer dans son camp, en laissant du champ dans son dos.
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Ousmane Dembélé (PSG) / Ligue 1

Crédit: Getty Images

... Et obsession du contrôle

Reste un détail, et pas des moindres : Luis Enrique prône un jeu plus horizontal que vertical, préfère l’organisation au désordre permanent et son obsession du contrôle risque de ne pas être comblée si ses flèches abandonnent leur zone à la moindre occasion. Sans oublier qu’en Ligue 1, les Parisiens feront souvent face à des blocs bas et compacts, qui limiteront inévitablement le pouvoir de nuisance de Mbappé et consorts. Dans ce contexte, l’ancien sélectionneur de la Roja pourrait être tenté d’abattre d’autres cartes.
On pense par exemple à Gonçalo Ramos. Attaquant dur au mal, qui ne ménage pas sa peine pour aller au pressing et décrocher quand le jeu l’exige, le Portugais a tout pour briller dans un rôle de pivot parfois ingrat, mais fort précieux pour peser sur les défenses et servir de relais aux ailiers. Certes un peu moins rapide que ses coéquipiers, mais toujours très technique et percutant, un joueur comme Marco Asensio pourrait aussi être ponctuellement aligné sur un côté. Histoire d’avoir un peu plus le contrôle du ballon, dès le coup d’envoi ou en cours de match.
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Goncalo Ramos (Toulouse-PSG)

Crédit: Getty Images

Prime à la polyvalence

Quel que soit le plan tactique qu’il souhaite mettre en place, l’entraîneur parisien aura donc l’embarras du choix. Et il ne faudra pas compter sur lui pour établir une équipe-type immuable. "Je veux 20 titulaires, voire 22, a-t-il martelé devant la presse. Pas 12, pas 13. Vous apprendrez à me connaître et vous verrez que je considère qu'il n'y a pas de titulaires et remplaçants." En d’autres termes, la concurrence sera permanente et les changements bien plus fréquents que ces dernières, quand sortir Neymar, Messi ou Mbappé du onze de départ était assimilé à un crime de lèse-majesté.
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Barcola ingrat avec l'OL ? "Il est autant responsable que Mendes et Textor"

Dans ce contexte, les éléments les plus polyvalents auront davantage de chances de tirer leur épingle du jeu. Cela tombe bien, car plusieurs d’entre eux (Asensio, Mbappé, RKM) peuvent aussi bien jouer dans l’axe que sur une aile. Face à cette concurrence féroce, on a encore un peu de mal à distinguer la place qui sera laissée à Barcola, qualifié de "joueur d’avenir" par son entraîneur. Dans un premier temps, il y a fort à parier que le Lyonnais de formation devra ronger son frein sur le banc, au même titre que Lee Kang-in. Mais son fort potentiel, largement observé la saison dernière, laisse supposer qu’il aura, lui aussi, son mot à dire.
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