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Lyon-Rennes - Pour l'OL, ça commence à redevenir inquiétant : "On a un sentiment de honte"

Clément Lemaître

Mis à jour 27/01/2024 à 08:18 GMT+1

Alors qu'il avait permis à l'OL de passer les fêtes au-dessus de la zone rouge, Pierre Sage vient d'enchaîner une seconde défaite en L1 contre Rennes (2-3) vendredi. La première période des Lyonnais a en tout cas de quoi susciter l'inquiétude pour un club qui pourrait repasser à la 17e place dimanche. Après un entretien avec les fans, Corentin Tolisso a rappelé que les "temps étaient compliqués".

Pierre Sage, l'entraîneur de l'OL lors de la défaite contre Rennes.

Crédit: Getty Images

L'Olympique Lyonnais reste encore fragile. S'il avait enchaîné trois victoires en fin d'année 2023 (contre Toulouse, Monaco et Nantes), qui lui avaient permis de passer les fêtes au-dessus de la zone des relégables, le club rhodanien est désormais retombé dans ses travers. Après avoir lourdement chuté au Havre (3-1) il y a deux semaines, les Gones ont failli à domicile face au Stade Rennais (2-3) ce vendredi soir pour le compte de la 19e journée de Ligue 1.
Techniquement et tactiquement, on était à la ramasse
La première période des coéquipiers de Rayan Cherki, logiquement remplacé à la pause par Ernest Nuamah, a illustré les doutes qui pèsent actuellement sur les Lyonnais : trois buts encaissés en 41 minutes, une difficulté criante à bien se trouver sur le terrain, un manque d'impact et surtout de réaction dans la difficulté. Dans le deuxième acte, les Gones sont revenus au score et ont montré un bien meilleur visage. Mais c'était insuffisant pour une équipe qui pourrait retomber à la dix-septième place en cas de victoire de Clermont face à Strasbourg dimanche (15h).
"En première période, on a vu ce qu'il ne fallait pas faire. On avait à coeur de faire quelque chose de bien devant notre public. Mais on s'est mis tout seuls dans la difficulté, soulignait Corentin Tolisso, au micro de Prime Vidéo après la rencontre. Techniquement et tactiquement, on était à la ramasse. C'était mieux en deuxième mi-temps, il nous a juste manqué un but. Je suis dépité. Je pensais vraiment qu'on pouvait gagner contre Rennes. Il va falloir vite digérer pour repartir au travail afin de gagner le prochain match." "J'ai préféré notre visage en deuxième période. C'était le visage d'une équipe qui n'abandonne pas, a corroboré Pierre Sage. A la pause, le public nous a sifflés. Je leur ai dit qu'on devait avoir honte. A ce moment-là, je leur ai demandé d'avoir de l'amour propre."
Même si ce n'était pas dans les mêmes proportions que lors de la large défaite face au PSG (1-4) le 3 septembre dernier, les ultras ont demandé des explications aux joueurs lyonnais au coup de sifflet final. Dejan Lovren et Anthony Lopes étaient en première ligne. Le reste de l'équipe en embuscade. "Ils nous ont dit qu'ils nous soutenaient, a indiqué Corentin Tolisso. C'est difficile pour nous et eux. On a un sentiment de honte quand on va vers eux. On sait qu'ils sont là. Nous, on n'abandonnera pas même si les temps sont compliqués. Pour les supporters et l'institution, on se doit de relever la tête."

L'impact des recrues est pour l'instant limité

Homme clé du redressement à la fin de l'automne, Pierre Sage n'a cette fois-ci pas réussi à faire pencher la balance de son côté, malgré trois changements à la mi-temps (Diawara et Fofana sont également sortis), une semaine après une qualification pénible obtenue à Bergerac (1-2) en seizièmes de finale de la Coupe de France. "Je n'ai pas envie de tirer sur les sortants. C'est l'ensemble de l'équipe et du groupe qui n'a pas été à la hauteur", a-t-il martelé.
Présent dans les travées du Groupama Stadium, Nemanja Matic devrait faire le plus grand bien dans l'entrejeu lyonnais. Son intégration sera en tout cas déterminante car, pour l'heure, les premières recrues hivernales Malick Fofana (17 millions), Gift Orban qui est entré après la pause (12 millions) et Adryelson (3,5 millions) n'ont pas eu d'impact direct dans les résultats de l'Olympique Lyonnais. Il serait temps car l'actuel barragiste attaque un mois de février corsé (réception de OM le 4 février, de Lille en Coupe de France trois jours plus tard et de Nice le 16 février).
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