Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Mercato I Neymar quitte le PSG I L'autre révolution : Paris arrive enfin à vendre

Vincent Bregevin

Mis à jour 16/08/2023 à 19:06 GMT+2

En plein changement de cap dans son projet, le PSG se distingue aussi dans un domaine où il n'avait jamais excellé sous l'ère QSI : la vente de ses joueurs, symbolisée par son record en la matière avec le transfert de Neymar. Le club de la capitale n'avait jamais enregistré des revenus aussi importants sur les départs de ses éléments depuis qu'il est passé sous pavillon qatari. Ce n'est pas sans r

Mbappé dépendant, moins de création : Ce PSG est-il meilleur que la saison passée ?

Le 15 août 2023 restera une date à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de QSI. Un mardi à 106 millions d'euros. C'est la somme encaissée par le PSG au bout d'une journée qui a vu Paris officialiser les départs de Neymar à Al-Hilal (90 millions, record du club), d'Abdou Diallo au Al-Arabi SC (15 millions d'euros) et de Djeidi Gassama à Sheffield Wednesday (1 million d'euros). Du jamais vu dans l'histoire du club de manière générale, et sous l'ère QSI en particulier. Car les difficultés de la direction qatarie du PSG à réaliser des ventes ont trop souvent été pointées du doigt. À juste titre.
Rien que sur cette journée, Paris a généré plus de revenus en départs de joueurs que sur l'ensemble des mercatos de 11 des 13 dernières saisons, été et hiver confondus, selon les chiffres du site transfermarkt.com. Ceux des saisons 2018-19 (114 millions) et 2019-20 (112,4 millions) sont les seuls à faire exception. Et en ajoutant les transferts d'El-Chadaille Bitshiabu à Leipzig (15 millions), de Mauro Icardi à Galatasaray (10 millions), de Junior Dina-Ebimbe à Francfort (6,5 millions) et de Leandro Paredes à la Roma (2,5 millions), le chiffre de ses ventes sur cet été atteint 140 millions d'euros. Son record.
Le chiffre des ventes du PSG sous l'ère QSI (chiffres : transfermarkt.com)
  • 2023-24 (été): 140 millions d'euros
  • 2022-23 (été et hiver) : 61,8 millions d'euros
  • 2021-22 (été et hiver) : 11 millions d'euros
  • 2020-21 (été et hiver) : 400 000 euros
  • 2019-20 (été et hiver) : 112,4 millions d'euros
  • 2018-19 (été et hiver) : 114 millions d'euros
  • 2017-18 (été et hiver) : 98,4 millions d'euros
  • 2016-17 (été et hiver) : 60 millions d'euros
  • 2015-16 (été et hiver) : 23 millions d'euros
  • 2014-15 (été et hiver) : 2 millions d'euros
  • 2013-14 (été et hiver) : 26,5 millions d'euros
  • 2012-13 (été et hiver) : 5 millions d'euros
  • 2011-12 (été et hiver) : 10 millions d'euros
Ce chiffre pourrait encore augmenter dans la dernière quinzaine de ce mercato estival. Paris attend les départs d'autres éléments indésirables comme Keylor Navas, Juan Bernat, Georginio Wijnaldum ou Julian Draxler, tandis que ceux de Marco Verratti et Hugo Ekitike sont également évoqués. Il y aura peut-être des prêts, mais probablement aussi des transferts secs qui permettront au PSG d'enregistrer d'autres revenus sur ce mercato estival d'ores et déjà inédit pour le club dans le sens des départs.
picture

Son mercato ferme plus tard : "L'Arabie Saoudite peut fausser le marché européen"

Cela illustre la révolution opérée par le PSG. La direction parisienne a tranché dans le vif depuis le début de l'été pour rompre avec une politique de recrutement de stars, et le départ de Neymar en est l'exemple le plus symbolique, tandis que Leo Messi avait quitté le club à la fin de son contrat en juin. Le changement de cap est sportif, mais aussi économique. En plus de réaliser des ventes comme jamais auparavant, Paris a aussi considérablement réduit sa masse salariale en se séparant du Brésilien et de l'Argentin. A eux deux, ils percevaient environ 80 millions d'euros par an.
Il y a eu des facteurs favorables pour permettre au PSG de vendre davantage cet été. En premier lieu, l'émergence du marché de la péninsule arabique, et en particulier de l'Arabie saoudite. Les transferts de Neymar à Al-Hilal et de Diallo au club qatari d'Al-Arabi représentent 75% des revenus encaissés jusqu'ici par Paris sur le marché estival (105 millions d'euros sur 140). Une part susceptible d'augmenter si Verratti et Navas, qui pourraient suivre Neymar à Al-Hilal, venaient eux aussi à rejoindre la Saudi Pro League. Paris vivait déjà sur l'argent du Moyen-Orient. Désormais il vend aussi grâce à lui.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité