Violences supporters dans le football - Michel Der Zakarian (Montpellier) : "Il faut recréer le bagne"
ParAFP
Mis à jour 28/11/2023 à 15:52 GMT+1
Un mois et demi après l'arrêt du match entre Montpellier et Clermont, après qu'un pétard venu des tribunes montpelliéraines a éclaté tout près du gardien clermontois Mory Diaw, Michel Der Zakarian a pointé la violence dans le football et la société. "Les mecs qui ne sont pas contents, il faut les envoyer au bagne", a lâché le coach héraultais à la veille du match qui sera rejoué à la Mosson.
Michel Der Zakarian a appelé mardi à plus de sévérité à l'égard des débordements de supporters, suggérant même de façon provocatrice de les envoyer "au bagne". "C'est la société d'aujourd'hui. On est en plein dedans. Il faut sévir. Il faut changer les lois. Il faut plus de sévérité, il faut que la justice soit plus dure", a déclaré le coach de Montpellier, interrogé en conférence de presse sur les divers incidents ayant touché le football français ces dernières semaines.
Provocateur sous un masque impassible, Michel Der Zakarian a même incité les autorités à envoyer les fauteurs de troubles à Cayenne. "Les mecs qui ne sont pas contents, il faut les envoyer au bagne. Il faut recréer le bagne. Qu'ils aillent casser des cailloux", a t-il déclaré.
L'ex-entraîneur de Brest s'exprimait à la veille du match entre Montpellier et Clermont, reporté après un grave incident ayant entraîné son arrêt définitif le 8 octobre, lors de la 8e journée de Ligue 1. Le match, qui touchait quasiment à sa fin (90+1e), avait été interrompu par l'arbitre en raison du jet d'un pétard sur la pelouse de la Mosson, tout près du gardien clermontois Mory Diaw, choqué et évacué sur une civière.
Le club héraultais, qui menait alors 4-2, a été sanctionné d'un retrait d'un point et d'une fermeture partielle de tribune. Et le match a donc été reprogrammé à ce mercredi (19h). Dimanche, à l'issue du match Montpellier-Brest comptant pour la 13e journée de Ligue 1, le car des supporters bretons a été caillassé sur l'autoroute du retour. Ces incidents ont rappelé ceux qui sont survenus avant le choc entre Marseille et Lyon, le 29 octobre, où l'entraîneur lyonnais Fabio Grosso avait été sérieusement touché au visage dans le caillassage du car de l'OL, entraînant le report du match au 6 décembre.
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