Incidents à Nice : Ineos condamne les actes de violence, la Populaire Sud se défend avec un communiqué cinglant
C'est un communiqué cinglant et qui laisse l'idée d'un non-retour. Ce jeudi soir, la Populaire Sud, principal groupe de supporters de Nice, est revenu sur les incidents qui ont eu lieu dimanche soir au centre d'entraînement. Les ultras niçois nient toute violence physique et évoquent "une confiance rompue" avec les joueurs de Franck Haise. Ineos a également décidé de sortir du silence.
Les ultras de l'OGC Nice
Crédit: AFP
C'est une nouvelle pièce dans la machine de cette folle semaine vécue par l'OGC Nice. L'actionnaire du club, Ineos, a condamné jeudi les actes de violence survenus dans la nuit de dimanche à lundi lorsque certains supporters niçois ont pris pour cible les joueurs, de retour après leur défaite à Lorient (3-1).
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"Nous condamnons fermement les actes de violence qui ont touché les joueurs ainsi que le directeur sportif de l'OGC Nice et apportons tout notre soutien aux personnes affectées", a dit Jean-Claude Blanc, PDG d'Ineos Sport, dans un communiqué paru sur le site internet du club.
S'il a réaffirmé "l'engagement fort d'Ineos auprès du club", soutenu le président Fabrice Bocquet, et renouvelé sa "confiance à l'ensemble (...) du club", il a "exigé que la communication des différents porte-paroles du club soit guidée par l'intérêt supérieur de l'institution", se référant au différentes prises de parole de Franck Haise dans le quotidien L'Équipe mercredi ou des joueurs dans leur communiqué publié mercredi soir.
La Populaire Sud contre-attaque
Ces incidents ont suscité une vague de condamnations lundi, le dépôt de plaintes puis l'ouverture d'une enquête le lendemain par le parquet de Nice pour "violences aggravées, participation à un groupement préparant des violences ou dégradations et non-empêchement d'un délit contre l'intégrité corporelle".
Le club de Nice a à son tour déposé plainte contre X mardi soir. Les ultras niçois ont eux publié un communiqué dans lequel ils ont dit "ne pas être à l'origine" de la manifestation. "Les chants étaient virulents. Il serait malhonnête de le nier. Cependant, nous réfutons catégoriquement les accusations de violences physiques", expliquent-ils.
"Avec les joueurs, qui signent un communiqué aux allégations fausses, aux théories complotistes notamment sur la passivité des forces de l'ordre, la confiance est rompue, récite encore le communiqué. Avec un coach aux abois, lâché par une partie de ses joueurs, qui trouve du réconfort auprès de ses supporters mais qui dans un pseudo élan d’union sacrée et afin de feindre une unité au sein de son vestiaire tourne sa veste du jour au lendemain. Aussi. Avec des actionnaires visibles seulement par leur nom sur les murs du centre de formation devenu maison INEOS où l’identité de notre club ne persiste plus. Aussi. Avec les dirigeants qui cautionnent tout ça sans rien faire. Aussi."
Un boycott semble se dessiner pour les prochains matches de l'OGC Nice. "Vous ne nous intéressez plus (...) Nous, maçons, étudiants, chômeurs, reprenons le chemin de nos familles. Vous n'en faites plus partie", conclut le communiqué.
(Avec AFP)
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