Ligue 1 | 3e journée | En infériorité numérique après l'exclusion d'Egan-Riley, l'OM craque en fin de match face à l'OL au Groupama (0-1)

On attendait sans doute un peu plus de spectacle et de buts pour ce 126e Olympico, mais le final renversant a comblé le manque. Réduit à dix depuis l'exclusion de CJ Egan-Riley (29e) et au bord du gouffre dans la première heure, l'OM s'est créé quelques occasions avant de plier en fin de match sur un cafouillage dans la surface (88e, 0-1). Pour l'OL (2e), le crépuscule estival s'annonce éclatant.

Tyler Morton et l'OL jubilent lors de l'ouverture du score face à l'OM

Crédit: Getty Images

Rien ne semble pouvoir perturber le bon début de saison de l’OL. Pas même le départ surprise, dans les derniers jours du mercato de son buteur Georges Mikautadze, qui lui a longtemps manqué lors de cet Olympico, finalement remporté grâce à un but contre son camp de Leonardo Balerdi (1-0). Avec 9 points en 3 journées, l’OL est le seul club à suivre le rythme du PSG pour le moment, en tête de la Ligue 1.
Le Groupama Stadium avait fini dans un état de stupeur général, l’an dernier lors de la réception de l’OM, après la défaite concédée à la dernière seconde sur un but de Jonathan Rowe (2-3), alors que les Gones étaient en supériorité numérique. Les images ont fortement contrasté ce dimanche au coup de sifflet final, avec une équipe hilare, euphorique, célébrant avec ses supporters à grand renfort de chants et même en présence sur la pelouse du buteur géorgien, qui vivra de loin la suite de la saison pour l’instant réussie de Lyon.

Même sans Mikautadze et Fofana, l’OL gagne

Comme l’an passé, les Rhodaniens se sont rapidement retrouvé à 11 contre 10, après l’exclusion de CJ Egan-Riley (29e) pour un tacle sur l’intenable Malick Fofana, sorti sur blessure en deuxième période (53e). Après un début de match plutôt à l’avantage des visiteurs, les débats se sont rapidement équilibrés et ont fortement penché en faveur de Lyon dans le dernier quart d’heure du premier acte.
Comme l’an passé, on a un instant cru que Marseille pourrait jouer un mauvais tour aux joueurs de Paulo Fonseca, malgré la sortie de Mason Greenwood à la mi-temps. Car Pierre-Emile Hojbjerg (53e) et Hamed Junior Traoré (68e) ont eu l’opportunité d’ouvrir le score, mais Rémi Descamps a encore tenu la baraque. Pendant ce temps-là, Lyon dominait outrageusement mais après la sortie de Fofana, les attaques rhodaniennes se sont longtemps résumées à des centres qui ne trouvaient pas preneur.

Des recrues lyonnaises déjà adoptées

Adam Karabec, très en vue côté droit, a fini par créer le bon décalage pour l’indispensable Tyler Morton, dont le centre, dévié par Tanner Tessmann, a permis à Tagliafico de frapper de près devant Geronimo Rulli. Après un rebond sur la barre, c’est Pavel Sulc qui a poussé Balerdi, le capitaine marseillais, à mettre le ballon au fond de ses filets (1-0, 87e).
Et malgré une ultime frayeur sur un tir de Hojbjerg (90e+6), l’OL a cette fois tenu son succès, son 2e lors des 7 derniers Olympicos (5 défaites), qui permet à cette équipe d’entrer dans l’histoire : depuis 1981/1982, l’Olympique Lyonnais n’avait pas réussi à démarrer la saison par trois victoires consécutives. Une façon de souligner que cette formation, à qui l’ont promettait l’enfer suite à son été mouvementé, déjoue pour l’instant tous les pronostics.

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