Litige Mbappé - PSG : Le club condamné à verser plus de 60 millions d'euros à son ancien joueur
Kylian Mbappé réclamait 263 millions d’euros au PSG pour requalification de CDD en CDI, salaires impayés, harcèlement moral ou encore licenciement injustifié. Ce mardi, le conseil de prud’hommes a tranché en faveur du capitaine de l'équipe de France sans toutefois exiger à son ancien club les montants qu'il demandait. Le PSG est condamné à verser 60,9 millions à son ancien attaquant.
Kylian Mbappé et Nasser Al-Khelaïfi lors de l'officialisation de la prolongation de Kylian Mbappé au PSG en 2022.
Crédit: Getty Images
Une victoire pour Kylian Mbappé dans le conflit qui l'oppose au PSG. Un mois après une audience mouvementée le 17 novembre dernier, le conseil des prud'hommes a tranché en sa faveur. Ce mardi, le PSG a été condamné à verser 60,9 millions à son ancien attaquant pour les primes et salaires impayés.
La requalification en contrat à durée indéterminée (CDI) de ses contrats à durée déterminée (CDD) a en revanche été rejetée par le conseil, composé de deux représentants des employeurs et deux représentants des salariés. Les demandes du PSG, chiffrés à 440 millions d'euros, ont été intégralement rejetées.
"Les conseils de M. Kylian Mbappé prennent acte avec satisfaction de la décision rendue ce jour par le Conseil de prud'hommes, ont-ils déclaré dans un communiqué. Ce jugement confirme que les engagements pris doivent être respectés. Il rétablit une vérité simple : même dans l'industrie du football professionnel, le droit du travail s'impose à tous."
Alors que le meilleur buteur de l'histoire du PSG (256 réalisations) réclamait 263 millions d'euros à son ancien club, le PSG s'appuyait sur l'existence établie, selon lui, d'un accord verbal entre les deux parties à l'été 2023 pour que le joueur, appelé à partir libre, ne lèse pas financièrement son employeur "après l'investissement exceptionnel consenti".
À l’époque, l'attaquant avait été mis à l'écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat sans le prolonger. Le capitaine des Bleus avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Mais à l'annonce aux dirigeants, en février 2024, de son départ à venir, la relation s’était encore un peu plus refroidie. Avant d'engager le bras de fer judiciaire, remporté mardi par Kylian Mbappé.
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