Ligue 2 (26e journée) Monaco-Lens (2-1) : L'ASM reprend ses distances

On a vu du beau football à Louis II lundi soir. Dans cette rencontre en clôture de la 26e journée de Ligue 2, l’AS Monaco s’est imposée d’une courte tête face au RC Lens (2-1) et a ainsi pu reprendre ses cinq points d’avance de confort sur le FC Nantes, solide deuxième et vainqueur du Havre samedi dernier (2-0), au classement. Monaco, bien regroupé et réaliste, a fait la course en tête pendant toute la rencontre grâce aux réalisations de Dirar (38e) et de Raggi (47e). Lens a réduit le score grâce à une magnifique volée de Touzghar (67e) mais son imprécision offensive l’a condamné.

Monaco, qui relègue désormais Guingamp, quatrième au classement, à huit points, a séduit pendant une bonne heure grâce à un bloc-équipe bien regroupé et grâce à un excellent duo Obbadi-Mendy, très bon dans la récupération et l’organisation du jeu. La belle machine monégasque, qui a laissé la plupart du temps le ballon à une belle équipe de Lens, n’a pourtant pas eu de la suite dans les idées à l’entame de la dernière partie de la rencontre. Elle s’est même reposée sur ses lauriers. Claudio Ranieri peut donc dire merci à Daniel Subasic, encore une fois très bon dans la cage. Le portier croate, véritable gage de sécurité, s’est déployé à deux reprises pour empêcher Baal (86e) et Yahia (90e) d’arriver à leurs fins et préserver le succès asémiste.

De son côté, le RC Lens, dixième avec 36 points, peut nourrir quelques regrets de ce déplacement improductif en terres azuréennes. Malgré une inefficacité chronique dans le dernier geste, le collectif lensois a su montrer une belle fluidité dans son jeu et peut espérer de meilleurs lendemains. Les hommes d’Eric Sikora, qui restent sur un mauvais bilan de trois défaites pour deux victoires en Ligue 2, stagnent au classement et voient leurs rêves de remontée fantastique mis sous l’éteignoir. Il faudra vite oublier la défaite car la Coupe de France se profile. Face à Epinal, jeudi soir à Bollaert (20h50), les Nordistes pourront aisément prétendre à un quart de finale. Histoire de se changer les idées.