Vitorino Hilton : "Lens ? Les quatre plus belles années de ma carrière"

V.H. : J’ai voulu quitter la Suisse afin d’évoluer dans un autre championnat, à un autre niveau. Il ne faut pas se voiler la face, le championnat Suisse n’est pas au niveau des championnats qui lui sont frontaliers. J’ai eu la possibilité de rejoindre Bastia, je n’ai pas réfléchi, j’ai accepté. Voilà comment je me suis retrouvé en France.

V.H. : Ce n’est pas si facile qu’on pourrait le croire, surtout lorsqu’on vient d’un pays tropical. Quand je suis arrivé en Suisse, j’ai dû m’adapter aux conditions climatiques, l’hiver c’était parfois compliqué. Quand j’ai vu Lucas Moura arrivé en plein hiver, je me suis dis qu’il avait du courage. À Sao Paulo, l’hiver n’est pas le même qu’ici.

V.H. : Du positif, les quatre années passées à Lens furent les meilleures de ma carrière. C’est un club fantastique où je me suis tout de suite senti à l’aise, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à porter la tunique sang et or. J’ai connu de vrais supporters, je crois qu’il n’y a pas d’égal ici en France. J’ai connu de bons comme de moins bons moments au club et  ils étaient présents, derrière nous, à chaque fois. Ça m’a vraiment marqué, je n’oublie pas non plus le président Martel que j’apprécie beaucoup. Je suis fier d’avoir joué pour le Racing Club de Lens.

V.H. : Mon seul regret et de n’avoir rien gagné avec Lens. Nous aurions pu remporter la coupe de la Ligue en 2008 (ndlr, finale perdue 2-1 face au PSG). L’arbitre de la rencontre (ndlr, Laurent Duhamel) a sifflé un penalty en fin de match à la suite d’une action où j’étais impliqué. J’ai revu monsieur Duhamel il y a peu, il m’a dit qu’il avait commis une erreur et qu’il n’y avait pas faute… mais c’est du passé ! Ça ne sert à rien de trouver des excuses, je pense simplement que nous n’avons pas joué comme il le fallait. On prenait beaucoup de buts, ça n’était plus possible, nous commettions beaucoup d’erreurs défensives.

V.H. : Ça me tente vraiment de retourner au Brésil. J’ai quitté le Brésil à 23 ans, aujourd’hui j’ai 35 ans. J’aimerais me rapprocher de ma famille, mais dans le foot on ne sait jamais ce qui nous attend. Je suis en fin de contrat avec Montpellier, apparemment ils sont en train de me préparer une proposition de prolongation de contrat. Si nous trouvons un accord, pourquoi ne pas rester un an de plus ? À Lens ? Peut être, je ne sais pas. Pour l’instant je n’ai qu’une chose en tête, aider Montpellier à finir dans les quatre premiers de Ligue 1.