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Daury prime "la manière"

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ParEurosport

Mis à jour 28/10/2011 à 12:46 GMT+2

Troisième de L2 avant de se rendre à Istres ce soir, lors de la 13e journée, Le Havre est revenu dans la course à la montée. L'été prochain, le club doyen entend bien inaugurer son nouveau stade parmi l'élite. Mais pour Cédric Daury, pas question de renier ses principes pour autant. Entretien.

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Crédit: Eurosport

CÉDRIC DAURY, avant de s'imposer à Metz (0-2) et face à Châteauroux (3-0), votre équipe avait connu un mois de septembre laborieux, rythmé notamment par deux défaites à Sedan (3-0) et à Guingamp (1-0). Comment expliquez-vous ce passage à vide ?
C. D. : On a vraiment fait un bon début de saison. On a juste traversé une période un peu plus délicate, durant laquelle on a enchaîné trois matches en une semaine avec cinq blessés importants. Ça nous a coûté pas mal de points, c'est vrai. Mis à part ces trois matches, globalement, on est dans le coup. On doit encore gagner en constance, en régularité.
Ces deux dernières années, vous avez manqué la remontée en L1. Ces expériences vous ont-elles servi ?
C. D. : J'ai un groupe extrêmement jeune (23 ans de moyenne d'âge), mais il apprend vite. La saison passée, on était dans la course à la montée jusqu'au mois de mars. Et puis on s'est soudainement écroulé. Je coirs qu'on a eu du mal à gérer la pression du résultat. Mais malheureusement, c'était prévisible. Il nous manquait un peu de maturité pour s’adapter à des situations : gérer le score, mettre le pied sur le ballon quand il le faut, accélérer quand il le faut. On a payé pour apprendre. Et on a bien retenu la leçon.
Qu'est-ce qui vous faire dire ça ?
C. D. : Dès l'année dernière, je savais que mon groupe avait une bonne marge de progression. Et il a effectivement progressé. Je le sens très réceptif. Notre récente victoire face à Châteauroux (3-0) le prouve. C'était la plus maîtrisée à domicile. On domine souvent notre sujet, mais on ne parvient pas toujours à concrétiser. Là, on a produit du jeu et on été efficaces à des moments clés. Ça me conforte dans mon idée.
Quelle idée ?
C. D. : Je considère qu'au haut niveau, on ne peut exister qu’à travers le jeu. Un club de foot, c’est avant tout une entreprise de spectacle. On se doit de fédérer tout le monde autour d’un projet : ce qui compte, c’est la manière. Définir des objectifs, c'est une chose. Ce qui m’intéresse, c’est le contenu des matches. Le résultat n'en est que la matérialisation.
L'été prochain, le HAC disposera d'un stade flambant neuf de 25.000 places. Ça vous rajoute une pression supplémentaire ?
C. D. : L'objectif, il est clair : c'est d'être en L1 l'année prochaine, dans notre nouveau stade. Les joueurs le savent. Le staff le sait. Tout le club est conscient de l'enjeu. Mais cette pression ne doit surtout pas nous inhiber. Le projet du HAC est ambitieux. Il doit nous transcender, décupler nos forces. Ce stade, on l'attend avec impatience. Quand il y a de l'attente, il y a forcément du plaisir. Prenons du plaisir, et les résultats suivront.
On dit souvent que la L2 est un championnat physique. Est-ce vraiment le cas ?
C. D. : C'est un peu réducteur. Globalement, le niveau technique s'est élevé. Les équipes s'efforcent de jouer. Et ce Championnat est très serré. Franchement, je ne vois aucune équipe se détacher. Tous nos matches se sont joués sur un détail. Ça prouve bien que le niveau est homogène. Aujourd'hui, une quinzaine d'équipes peut viser la montée. Et parmi elles, beaucoup ont connu la Ligue 1. La montée, elles l'ont déjà connue. Mais nous aussi on a du vécu.
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