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Maoulida veut jouer en L1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/07/2011 à 10:59 GMT+2

En instance de départ, Toifilou Maoulida reconnaît avoir failli signer à Sion et à Arles-Avignon cet été. Mais l'attaquant du RC Lens, relégué en L2, aspire à rester parmi l'élite. Ça tombe bien, "plusieurs clubs de Ligue 1 ont tâté le terrain", notamment Ajaccio. Mais il n'a rien signé.

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Crédit: Eurosport

TOIFILOU MAOULIDA, vous avez repris l'entraînement avec le RC Lens en début de semaine. Mais vous ne deviez pas partir ?
T.M.: Oui, je suis toujours sur le départ, mais j'ai encore une année optionnelle. Je suis libre de signer où je veux, sans indemnité de transfert. C'est prévu dans mon contrat. Les dirigeants savent que je peux partir à tout moment. Je m'entraîne avec le Racing et ça se passe très bien avec le nouveau coach. Je suis affûté physiquement. J'ai hâte de regoûter au terrain. Je suis hyper motivé pour un nouveau challenge. J'ai faim de matches.
Depuis plusieurs semaines, on évoque des contacts avec le club suisse de Sion et Arles-Avignon. C'est vrai ?
T.M. : C'est vrai. Avec Sion, les contacts étaient très avancés. J'ai même visité les installations, rencontré le coach Laurent Roussey, qui me voulait déjà quand il était à Saint-Etienne. On avait trouvé un accord sur le plan contractuel. J'étais prêt à signer. Mais au dernier moment, le club a été interdit de recrutement. Du coup, j'étais bloqué et ça ne s'est pas fait.
Et Arles-Avignon alors ?
T.M.: Le président et le coach Hadzibegic m'ont appelé et m'ont parlé du projet sportif. Leur objectif, c'est de remonter en Ligue 1. Ils voulaient que je sois un élément important de l'équipe. Ils étaient très intéressés. Je leur ai dit que je ne fermais pas la porte. Mais que ma priorité restait la Ligue 1, voire une première division étrangère.
Avez-vous eu d'autres touches ?
T.M.: Plusieurs clubs de Ligue 1 ont tâté le terrain. Des clubs grecs, turcs et du Moyen-Orient aussi.
Des clubs de Ligue 1 ? Lesquels ?
T.M.: Des clubs qui cherchent un attaquant.
Ajaccio en cherche deux, paraît-il...
T.M.: Il y en a plusieurs qui en cherchent (rires).
On dit pourtant que vous allez signer à Ajaccio. C'est faux ?
T.M.: J'étais en contacts avec eux, mais je n'ai absolument rien signé.
Plus sérieusement, ce sont plutôt des clubs promus qui vous ont contacté ?
T.M.: Franchement, je ne préfère pas en dire plus. On sait que dans des périodes comme celle-ci, ça peut interférer dans les négociations. Tant qu'il n'y a rien de concret, mieux vaut ne pas citer de noms.
Un retour à Montpellier, ça vous tenterait ?
T.M.: Je ne ferme aucune porte. Du moment qu'on me propose un challenge sportif intéressant...
Seriez-vous prêt à faire des concessions salariales ?
T.M.: Vous savez, j'ai refusé des propositions de Corée et du Koweit. Elles étaient pourtant très intéressantes financièrement. Et à Lens, j'ai déjà baissé mon salaire deux années de suite. Pour moi, le financier passe au second plan. Ce qui m'importe, c'est le challenge sportif. De relever un nouveau défi. J'ai 32 ans, je peux encore jouer deux ou trois saisons au haut niveau. Si je sens qu'on me veut vraiment, qu'on me fait confiance, je suis tout à fait prêt à faire des efforts. Je l'ai déjà prouvé.
Si au moins d'août vous n'avez toujours pas trouvé de club, vous envisagez de rester à Lens ?
T.M.: Je ne me fixe pas de date limite. Maintenant, c'est sûr, j'espère que ça se fera le plus rapidement possible. Ce serait l'idéal pour pouvoir m'entraîner avec ma nouvelle équipe, créer des automatismes avant la reprise du Championnat (le 6 août, ndlr). Le mercato se termine le 31 août. Pour l'instant, c'est le calme plat. Mais par expérience, je sais que ça peut bouger à tout moment. C'est pour ça qu'il faut bien se préparer.
La saison dernière, vous avez vécu une saison compliquée, conclue par une relégation en Ligue 2. A un moment, vous ne vous êtes pas dit: "mais pourquoi je suis ici" ?
T.M.: Jamais. J'ai passé de très bons moments dans ce club. Avec des hauts, comme la remontée en Ligue 1, notre onzième place la saison suivante, notre parcours jusqu'en finale de la Coupe de la Ligue. Mais il y a eu aussi des bas, comme la saison dernière, qui a été vraiment très difficile. Moi, ce que je retiens, c'est que j'ai rencontré des gens exceptionnels dans ce club, comme Gervais Martel. Je retiens surtout le plaisir partagé avec les supporters, leur amour pour leur club. Ils m'ont soutenu même dans les moments difficiles. Pour moi, c'est vraiment le meilleur public de France.
Je ne regretterai jamais d'être resté quatre ans au RC Lens. Ce club restera dans mon coeur.
Cette ferveur populaire est-elle comparable à Marseille ?
T.M.: C'est totalement différent. La pression est deux fois plus forte à Marseille. Là-bas, tu sais que tu as toujours la pression du résultat. Lens est un club plus familial. Je ne suis pas prêt de l'oublier.
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