Ligue des champions - Sonia Bompastor sur la défaite de l'OL : "Il faudra prendre du recul"

Sonia Bompastor : "La déception est grande, perdre une finale c'est dur. Dans ces moments-là, il faut reconnaitre que les Barcelonaises ont fait un très gros match et le méritent. Je suis surtout déçue pour mes joueuses, on aurait voulu terminer cette saison sur un nouveau titre. Ce n'est pas le moment de parler de mon cas personnel".

"Il faudra prendre du recul, on sait que dans ce genre de match, il faut de l'efficacité offensive dans les temps forts, on en a manqué. Il fallait marquer et c'était peut-être là le tournant du match. Après, il y a certainement d'autres paramètres, il faudra attendre un peu pour analyser avant de les évoquer".

"On a récupéré des joueuses (Hegerberg) sur la toute fin de saison, quelques joueuses n'étaient pas à 100% dans le groupe.. Ce sont des genres de matches qui sont exigeants et à haute intensité. On avait pas toutes nos armes en notre possession. Sur le terrain, elles ont donné le maximum, je suis très fière de la globalité de la saison".

"La réalité c'est que Barcelone vient d'enchainer deux titres consécutifs, elles sont dans une dynamique très positive par les résultats, la qualité de jeu et le nombre de spectateurs qu'elles ramènent au stade. C'est très positif, il faudra trouver des idées et des raisons pour contre-carrer tout cela pour l'OL et les autres clubs. (...) Je continue de penser que Barcelone est une grande équipe mais l'OL continue d'avoir un projet ambitieux et clair avec l'arrivée de Michelle Kang. Je pense que cela ne doit pas être très agréable de vivre cette défaite pour elle. Je reste confiante pour l'OL et à l'avenir, vous pourrez toujours compter sur le club".

"Il y a un effectif de qualité, il peut être toujours enrichi, il y a plein d'idées dans la manière de travailler et cela doit être analysé au niveau du staff sur l'aspect tactique, athlétique et technique (...). Je félicite le club de Barcelone aussi sur le point de la ferveur populaire autour de son équipe, cela reste un exemple à suivre. J'imagine que ce que peuvent vivre les joueuses dans ce stade de 50.000 Barcelonais qui sont derrière elles. Il faut travailler en France pour avoir ce résultat".

"C'est dur, je suis quelqu'un qui a la haine de la défaite, ces moments sont compliqués à vivre. Ce n'est pas le moment de tirer le bilan des trois ans à la tête de l'équipe mais il y a eu beaucoup de positif mais ces moments sont importants à garder pour bâtir dessus pour l'avenir".