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"Arsenal: radieux avenir"

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/04/2009 à 11:00 GMT+2

Alors que la saison entre dans sa dernière ligne droite, Arsène Wenger, le manager d'Arsenal qui joue Villarreal en quarts de finale retour de la C1, s'explique sur sa politique de jeunes. De retour à son meilleur niveau après une entame de championnat difficile, cet Arsenal lui plaît beaucoup.

ARSENE WENGER, qu'avez-vous retenu de votre match nul à Villarreal (1-1) en Ligue des Champions?
A.W. : Que mon équipe a une force mentale surprenante pour un groupe si jeune. On était mené et bousculé. On s'est dit : continuons à essayer de jouer comme on sait le faire, sans paniquer et après ça ira mieux. Et on est revenu dans le match.
La qualification semble bien partie...
A.W. : Attention, on a un match retour difficile mercredi. Ils m'ont fait vraiment bonne impression au match aller. J'espère qu'à l'extérieur, ils jouent différemment qu'à domicile.
Votre équipe vous étonne-t-elle encore ?
A.W. : Oui. Elle est étonnante parce que quand tu y penses, tu te dis : ils n'ont que 21 ans de moyenne d'âge. Et quand je vois notre match à Rome où on gagne aux tirs au but après avoir manqué notre premier penalty, je me dis que mentalement, ils sont costauds !
Est-ce le déclic cette saison ?
A.W. : Tout à fait. Avant ce match, on ne perdait pas mais on n'était pas convaincants dans la manière. Depuis Rome, on marque de nouveaux des buts et on a retrouvé notre jeu.
Vous êtes d'ailleurs invaincus depuis 18 rencontres de championnat. Cela doit vous laisser des regrets ?
A.W. : Beaucoup même. On est invaincu depuis 18 matches, ce qui veut dire que l'on en a perdu 5 lors des 14 premiers ! Tu ne peux pas espérer être champion avec un tel début.
Comment expliquer cette mauvaise entame ?
A.W. : Je me suis trompé parce que j'ai peut-être sous-estimé les effets néfastes de l'an dernier, quand nous avons perdu le titre dans les derniers instants, sur le rendement de l'équipe cette saison. Hleb et Flamini ont aussi quitté le club. L'incident d'Adebayor, qui disait " je pars, je reste, je pars, je reste ", a également été un facteur important. Et puis, nous connaissions des difficultés défensives. Nos défaites étaient plus dues à un déséquilibre offensif - défensif qu'à l'esprit des joueurs ou à leur manque de qualité.
Avez-vous commis l'erreur de croire trop en vos jeunes joueurs ?
A.W. : Je ne suis pas invulnérable mais je sais ce que je fais. Les gens m'ont reproché de ne pas avoir recruté. Mais à un moment, tu es prisonnier de ta politique. Je ne peux pas dire : "je crois en Song, Diaby et Denilson" et acheter trois joueurs à leur place.
Comprenez-vous que les gens doutent de cette politique ?
A.W. : Le problème des gens, c'est qu'ils veulent que tu fasses jouer des jeunes mais qu'ils te demandent aussi pourquoi tu n'as pas pris Gareth Barry ou Xavi Alonso. Mais pour moi, les acheter, c'est tuer Song, Diaby et Denilson à la fois. A un moment donné, tu ne peux pas faire jouer des jeunes sans le payer avec des points. C'est impossible. Il faut l'accepter. Quand tu fais jouer un joueur de 20 ans, tu prends des risques. Mais aujourd'hui, l'avenir d'Arsenal est radieux.
Avez-vous été déçu de la manière dont votre équipe jouait parfois cette saison ?
A.W. : J'ai été énormément frustré. Pas seulement parce qu'on ne marquait pas mais parce que notre jeu était inexistant. Je me suis demande pourquoi notre jeu s'était effrité. L'influence des facteurs psychologiques dans le football est beaucoup plus importante que l'on ne le croit. Maintenant, c'est revenu.
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