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Wenger ne décolère pas

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/02/2010 à 13:19 GMT+1

La défaite d'Arsenal à Porto en 8e de finale aller de la Ligue des Champions (1-2) a du mal à passer. Pour Arsène Wenger, l'arbitre du match, M. Hansson, a offert la victoire aux Portugais sur un coup franc litigieux. Mais Cesc Fabregas, lui, préfère souligner la naïveté des Gunners.

FOOTBALL Arsenal manager Arsene Wenger

Crédit: Reuters

Arsène Wenger ne décolère pas après la défaite d'Arsenal à Porto en 8e de finale aller de la Ligue des Champions (1-2). Selon lui, le responsable de la faute à un nom. Il ne s'agit pas de son gardien Lukasz Fabianski, qui a d'abord aidé Varela (11e) à ouvrir le score avant d'offrir le second but sur un plateau à Falcao (51e). Non. Le coupable n'est autre que l'arbitre de la rencontre, le Suédois Hansson, déjà rendu célèbre pour ne pas avoir vu la main de Thierry Henry contre l'Irlande, le 18 novembre dernier.
Au stade du Dragon, on joue la 51e minute lorsque l'homme en noir se distingue une nouvelle fois. D'abord en sanctionnant Fabianski d'un coup franc indirect pour avoir saisi une passe en retrait pourtant involontaire de Sol Campbell. Ensuite, devant le refus d'obtempérer du portier des Gunners, en se saisissant du ballon et en le laissant tomber aux pieds de Ruben Micael qui joua rapidement le coup franc à l'origine du deuxième but portugais. A aucun moment M. Hansson n'a sifflé ou signifié d'un geste du bras que l'action pouvait se dérouler. En fait, il l'a fait. Mais après le début de l'action...
"L'arbitre leur donne le but"
"C'est incroyable qu'il (l'arbitre, ndlr) autorise Porto à jouer rapidement pour marquer. Je suis dans le monde du football depuis longtemps et je n'avais jamais vu ça, s'est emporté Arsène Wenger après le coup de sifflet final. Et l'Alsacien s'est expliqué au micro de Canal Plus : "Soit le gardien garde le ballon jusqu'à ce que tout le monde revienne en défense, soit il rend le ballon. Cette règle encourage les joueurs à ne pas être fair-play. On ne peut pas accepter la façon dont l'arbitre a appliqué cette règle. C'est impossible de défendre. Si vous rendez le ballon, le joueur fait une passe et cela donne un but. Nous étions dans une situation sans danger et l'arbitre leur donne un but. C'est difficile à comprendre. Peut-être ne suis-je pas assez intelligent... Je pense que la passe en retrait était involontaire, accidentelle. Dans ce cas, autant donner le but tout de suite".
Arsène Wenger est d'autant plus amer que, quelques minutes plus tôt, un penalty avait été oublié à Rosicky pour une faute pourtant évidente d'Alvaro Pereira (50e). Mercredi soir, cela faisait beaucoup trop pour Arsenal. Mais encore faudrait-il que le club londonien regarde en face ses propres lacunes. Cesc Fabregas, lui, n'hésite pas à pointer du doigt ses coéquipiers. "Quand vous encaissez ce genre de but, vous ne pouvez aller nulle part. Ce sont des erreurs de débutant ("School boy", ndlr). Peut-être que nous sommes encore trop tendres", regrette l'Espagnol qui avoue qu'il aurait sûrement agi comme Porto : "J'aurais peut-être fait la même chose pour marquer". Des erreurs de jeunesse qui pourraient coûter aux Gunners leur avenir européen.
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