C'est dans leurs cordes

Un but, c'est une marge à la fois confortable et infime. Pour Arsenal, elle serait plutôt infime. Mercredi soir, les Gunners se présenteront sur la pelouse de l'Udinese avec leur maigre avantage acquis à l'Emirates Stadium (1-0). Il y a huit jours, les Londoniens avaient assuré le service minimum, grâce à un but précoce de Theo Walcott. Alors bien sûr, ils ont, pour l'heure, leur ticket pour la phase de poules de la Ligue des champions en poche. Il leur reste à le composter. Par les temps qui courent, ce n'est pas gagné d'avance.

Au stade du Frioul, Arsène Wenger sera finalement sur le banc londonien. L'UEFA lui a accordé un sursis d'exécution à sa suspension initiale de deux matches. Le manager des Gunners s'attend à y rencontrer "un adversaire compact, qui attaque bien avec trois avants, (Antonio) Di Natale et deux ailiers". "Mais nous jouerons comme nous savons le faire et j'ai confiance en mes hommes." La défaite de ce week-end, face à Liverpool (0-2), n'a certainement pas entamé son optimisme. Pas plus que le départ, désormais acquis, de Samir Nasri à Manchester City. "Je connais le foot, quelque fois ces choses arrivent, mais moi je regarde le collectif, pas les individualités", dédramatise Wenger.

Dans un tel contexte, l'Udinese a des raisons de croire en ses chances de qualification. Même si Francesco Guidolin, l'entraîneur du club frioulan, s'est déjà prémuni de tout excès d'optimisme. "Il faut aborder le match avec calme, sans précipitation, sans penser qu'il nous faut deux buts pour atteindre la phase de poules de la Ligue des champions. Et attention à ne pas laisser d'espaces aux Anglais, ils nous feraient mal avec leur vitesse." A l'aller, les Italiens l'avaient payé au prix fort, au terme d'une rencontre qu'ils avaient globalement maîtrisée. Cette fois, il faudra marquer. Et ça, Antonio Di Natale, meilleur buteur de Serie A la saison dernière, sait faire.