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Van Persie n'est pas seul

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/11/2011 à 15:59 GMT+1

Arsenal a renoué avec la victoire grâce à son attaque de feu. Emmenée par van Persie, elle guide les Gunners, dont la défense reste fragile comme le succès à Chelsea (3-5) l’a démontré. Derrière RVP, le redressement doit surtout à Gervinho, Ramsey et Walcott, chacun à leur façon. Méfiance pour l'OM.

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Crédit: Reuters

Le grand artisan du redressement d'Arsenal, c'est Robin van Persie. Personne ne le nie. Le Néerlandais est dans une forme étincelante avec 11 buts inscrits depuis le début de saison et neuf lors des cinq dernières journées. Et pourtant, Nasri et Fabregas, deux de ses principaux pourvoyeurs de ballons les saisons passées, sont allés voir ailleurs. La démonstration à Stamford Bridge samedi (3-5) a étalé une évidence : RVP est plutôt bien épaulé et le danger a plusieurs visages chez les Gunners. Didier Deschamps en est conscient : "Le potentiel offensif est de très grande qualité à Arsenal. Le trident offensif et les trois milieux de terrain sont très performants. Il n'y a pas que Van Persie." La preuve.
RAMSEY, L'OBSESSION DU DOUBLE-DOUBLE
Il n'épouse pas encore tout à fait les coutures du costume laissé libre par Fabregas. Mais depuis quelques semaines, Aaron Ramsey prend de l'épaisseur. En témoigne sa prestation face à Chelsea samedi (3-5) au cours de laquelle son volume de jeu a fait un bien fou aux Gunners au milieu de terrain. Seul buteur au Vélodrome lors du match aller (0-1), le jeune Gallois de 20 ans veut franchir un cap cette année après un début de carrière gangrennée par une grave blessure au tibia qui l'a tenu éloigné des terrains durant neuf mois.
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Chelsea's Ramires (L) challenges Arsenal's Aaron Ramsey during their English Premier League soccer match at Stamford Bridge in London October 29, 2011.

Crédit: Reuters

"Mon but cette saison est de signer un double-double (au moins dix passes décisives et dix buts)." Des statistiques que n'aurait pas reniées un certain un certain Cesc Fabregas. "Cesc est un joueur différent. C'était un grand joueur pour notre club, mais j'espère apporter mon propre style à cette équipe et me créer des possibilités de but." Arsène Wenger est conquis : "Les gens oublient qu'Aaron n'a pas joué pendant un an et qu'il revient tout juste dans l'équipe. C'est tout à fait normal qu'il progresse maintenant. Nous nous demandions s'il arriverait à récupérer mentalement de sa blessure, et il y est parfaitement parvenu, je suis très impressionné par la façon dont il l'a gérée." Après quelques semaines de tâtonnements, Wenger a sans doute trouvé le parfait trait d'union entre son milieu et son trident offensif. Ramsey s'impose de plus en plus comme la rampe de lancement idéale des offensives d'Arsenal.
GERVINHO, LA NOUVELLE DIMENSION
La réussite de van Persie doit beaucoup aux progrès de ses pourvoyeurs de ballons, en particulier Gervinho, l'ailier gauche des Gunners. Après un démarrage difficile, il avait été exclu dès son premier match de championnat, l'Ivoirien commence à trouver ses marques à Londres, comme le montre son bilan des deux derniers matches: un but et surtout trois passes décisives, toutes pour van Persie. Gervinho est le parfait complément du Néerlandais. Quand l'ancien Lillois désorganise la défense par ses percussions et ses dribbles sur l'aile gauche ou dans l'axe où il aime repiquer, RVP finit le travail.
Car Gervinho doit encore gommer un défaut majeur : son manque d'efficacité (seulement 2 réalisations à son actif cette saison). Face à Chelsea, il a encore raté un but tout fait. Mais il est clair qu'il semble sur la bonne voie. "On retrouve de plus en plus de sensations et chacun apprend à connaître son coéquipier de mieux en mieux. Cet équilibre est revenu et on s’entend mieux. Je me sens bien et je retrouve mon niveau petit à petit", constate-t-il.
WALCOTT, TALENT ET INCONSTANCE
Theo Walcott est toujours à la recherche de sa saison de référence. Celle qui le fera passer du statut de promesse à celui de pion essentiel sur l'aile droite de l'attaque londonienne. L'international anglais a du talent plein les pattes mais livre des prestations trop sinusoïdales. Samedi, il a montré son meilleur visage et inscrit un but où sa technique en mouvement dans les petits espaces et sa vitesse ont fait la différence. Ce n'est pas un hasard s'il a tenté et réussi un tel geste ce samedi à Stamford Bridge : "Nous jouons très bien actuellement et nous pouvons battre n'importe quelle équipe. On prend beaucoup de plaisir avec notre football." Plus juste dans les passes, son talon d'Achille lorsqu'il confond vitesse et précipitation, il a distribué les caviars face à Chelsea et si Gervinho ne s'était pas montré maladroit, Walcott aurait pu être crédité de quelques passes décisives. S'il enchaîne ce genre de performances, sûr que son impact sur le terrain sera enfin digne de son talent.
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