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Lille veut vite rebondir

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/10/2012 à 08:40 GMT+2

Avant la double confrontation face au Bayern, Lille est en bout de classement et toujours confronté aux mêmes soucis d'efficacité.

FOOTBALL 2012 Valence-Lille (Gueye)

Crédit: AFP

Encore une fois, la marche a semblé trop haute. Et le contenu des matches du LOSC ne réserve plus beaucoup de surprises. Depuis le début de saison, Lille a la fâcheuse habitude de terminer ses matches avec des regrets. A Mestalla,  où aucun club français ne s'est imposé en huit rencontres depuis 1980, le LOSC a encore cédé sans forcément démériter, sans Mavuba, Kalou et Martin. Loin du visage des mauvais jours affiché face au BATE Borisov (1-3). "Il y avait matière à faire mieux", estime ainsi Rudi Garcia. Pour Florent Balmont, le constat est amer : "C'est dur parce que je crois qu'on a montré un beau visage. On avait fait des belles choses". Mais ce fut encore insuffisant. Et les Nordistes, qui n'ont plus gagné depuis le 29 août, enregistrent leur cinquième défaite cette saison, la deuxième consécutive en Ligue des champions.
Pourtant, le scenario est toujours le même. Il se résume à quelques mots dans la bouche de Garcia : "On a manqué de réalisme". Une lacune aussi bien défensive qu'offensive, qui s'est notamment illustrée au cours d'une bonne première période. "On n'a pas su cadrer nos tentatives, déplore l'entraîneur. C'est une chose sur laquelle j'avais insisté avant le match et c'est bien évidemment quelque chose qu'il va falloir améliorer si on veut au moins prendre des points dans un match". Balmont (35e) puis Payet (42e) ont eu des balles de but au bout du pied. "Je dois la mettre au fond", avoue volontiers le milieu défensif. A ce niveau, ça ne pardonne pas. "Eux, ils ont un tir et ils marquent en première mi-temps. C'est le réalisme qu'on n'a pas en ce moment, résume-t-il parfaitement. Nous on a eu sept frappes en première mi-temps on n'en met pas une".
"Tout est encore jouable"
Pourtant, Lille n'est plus vraiment un débutant en Ligue des champions. Après une année "d'apprentissage", on pourrait s'attendre à voir les Nordistes gommer ces petites erreurs qui font basculer un match. Mais non. Comme à Rennes en Championnat (2-0), les Lillois se sont fait surprendre. Deux fois. "Sur le premier but, c'est un ballon dévié par la jambe de l'un de mes défenseurs. Sur le deuxième, j'attends de revoir si c'est un centre ou une frappe", souligne Garcia. Mais il sait aussi que "le talent a fait la différence". Au-delà d'une seconde période qu'il juge "insuffisante", l'entraîneur  ne masque pas les lacunes de son équipe : "La réussite, il faut la provoquer. Si on ne cadre pas, on ne risque pas de marquer. Il y a des moments clés dans un match et il faut concrétiser."
D'un point de vue comptable, les affaires se compliquent terriblement pour Lille dans le groupe F. Les Lillois n'ont aucun point avant la double confrontation face au Bayern Munich, dont la première manche se disputera sans Debuchy, expulsé mardi. "On fait des efforts, on est tous là. Pour l’instant, ça ne tourne pas. Il faut s'accrocher dans les moments difficiles. Tout est encore jouable, il reste des matches", veut croire Balmont. La mission s'annonce compliquée. Pour y croire, Lille doit vite renouer avec la victoire et la confiance, quelle que soit la compétition. "On a besoin de casser cette spirale. Il faut tout faire pour que ce soit samedi (contre Ajaccio en Ligue 1), espère Garcia. C'est le mot d'ordre. La seule manière de faire, c'est de regarder le prochain match et de tout faire pour le gagner. Il faut combattre, tout faire pour inverser cette spirale". Seulement ensuite, les Dogues pourront penser à un exploit face au Bayern.
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