Le PSG a cadré ses 12 tirs à Leverkusen en Ligue des champions

Le PSG a frappé un grand coup à la BayArena de Leverkusen. Le tableau d’affichage à la fin de ce 8e de finale aller (0-4) en dit long. Les statistiques du match, telles que délivrées par l'UEFA à chaud, aussi. En voici trois qui rapprochent davantage ce match des grandes raclées du club de la capitale en L1 que des soirées tendues de Ligue des champions.

Malgré le pressing de Leverkusen, les Parisiens ont tenu le ballon 60% du temps soit un chiffre conforme à leur moyenne sur leurs précédents matches européens cette saison. Surtout, ils l’ont utilisé à bon escient avec 85% de passes réussies contre 78% pour les hommes de Sami Hyypia.

Leverkusen n’est pas franchement une équipe de contre. Elle presse haut et joue vite vers l’avant. L’équipe de Laurent Blanc a fermement répondu dans l’entrejeu avec le trio Motta-Matuidi-Verratti mais aussi à l’énorme soutien de Zlatan Ibrahimovic qui a beaucoup décroché et touché pas moins de 112 ballons, une stat exceptionnelle pour un attaquant et un record personnel en Ligue des champions pour le Suédois, qui a par ailleurs réussi 80% de ses passes. En supériorité numérique après l’expulsion d’Emir Spahic (59e), le PSG, parfaitement serein, n’a même pas cherché à forcer son talent pour tenir contrôler les débats.

Contrairement à ce qui était attendu vu les habitudes des deux équipes, les corners n’ont pas été décisifs. Le PSG n’en a obtenu qu’un seul contre quatre pour le Bayer qui n’a jamais su se montrer dangereux dans ce domaine. La différence s’est faite sur la qualité et à la précision des offensives parisiennes. Parties du milieu de terrain, sur les côtés, elles ont permis de percer le bloc allemand et de mettre les attaquants en positon idéale. Face à une défense complètement dépassée face aux combinaisons parisiennes, Zlatan Ibrahimovic et ses partenaires ont décoché douze tirs, tous cadrés.

A lui seul, le Suédois a tenté sa chance à quatre reprises et a inscrit deux buts. Blaise Matuidi et Yohan Cabaye ont également fait trembler les filets du malheureux Bernd Leno, trop souvent abandonné, mais qui a donc a réalisé huit arrêts. Si le nombre d’attaques apparait semblable (34 pour le Bayer, 39 pour le PSG), l’intelligence de jeu des Parisiens, leur a permis de se montrer efficaces et prolifiques.

Les Parisiens ont claqué quatre buts en Allemagne. Ils possèdent la meilleure attaque à l’extérieur en C1 avec 14 buts inscrits en 4 déplacements.