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Bayer Leverkusen - PSG (0-4), antisèche : Un adversaire à la taille du PSG, et vite !

Anthony Procureur

Mis à jour 19/02/2014 à 16:28 GMT+1

Le PSG a fait une énorme impression mardi à Leverkusen (0-4). On a désormais hâte de le voir face à un cador. Vivement les quarts de finale ! Notre antisèche.

FOOTBALL 2014 Bayer Leverkusen - PSG (Ibrahimovic)

Crédit: Panoramic

Le jeu : Hyypiä a eu tout faux

Laurent Blanc n'a pas pris de risque. Pour le retour de la Ligue des champions, il a aligné son équipe-type depuis la blessure de Cavani, avec notamment Lucas en attaquant droit aux côtés de Zlatan Ibrahimovic, et Alex en charnière centrale défensive avec Thiago Silva. Son seul choix fort, celui de titulariser Ezequiel Lavezzi plutôt que Javier Pastore sur le flanc gauche de l'attaque, a été payant. L'activité d'"El Pocho" et son travail de premier rideau défensif ont posé quelques problèmes au Bayer, qui a fini par concéder un penalty. Lavezzi puis Lucas ont aussi provoqué l'expulsion de l'ancien Montpelliérain Emir Saphic.
En revanche, Sami Hyypiä a perdu sa bataille tactique. Son 4-3-3 n'était pas taillé pour contenir les assauts parisiens, surtout lorsque ses joueurs offensifs (Son, Kiessling et Sam) participent si peu à l'animation et au repli défensif. Son choix de titulariser André Guardado au poste de latéral gauche a aussi été en échec. Le Mexicain, arrivé cet hiver, disputait seulement son deuxième match avec le Bayer. Lucas s'est régalé sur son côté. Plus globalement, la lenteur de la défense allemande  a plombé les espoirs du Bayer Leverkusen.

Les acteurs : Ibra régale, Matuidi et Verratti font la loi

Auteur d'un doublé qui le propulse devant Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs de la Ligue des champions (10 buts), Zlatan Ibrahimovic est l'homme du match côté parisien. Blaise Matuidi, auteur de l'ouverture du score (son premier but en C1), a encore été précieux au milieu de terrain. Mais l'autre grand artisan de la victoire parisienne a été Marco Verratti. Actif et efficace, l'Italien était partout. Cabaye, même s'il a ouvert son compteur but avec le PSG, ne lui piquera pas la place s'il continue d'évoluer à ce niveau. Un penalty provoqué, un carton jaune puis un rouge, le Bosnien Emir Spahic a complètement craqué mentalement côté Bayer.

La stat : 112

Ibrahimovic s'est offert deux buts, dont le second (un missile de 20 mètres du gauche flashé à 103 km/h) risque encore de faire le tour d'Europe. Mais l'impact du Suédois ne se limite pas à ses deux réalisations. Loin de là. A la Bay Arena, Ibra a évolué dans un rôle de neuf et demi. Il est même descendu plus bas pour organiser le jeu, comme sur l'ouverture du score de Matuidi dont il est à l'origine. Résultat : 112 ballons touchés. Son record lors d'un match de Ligue des champions.

Le tournant qui n'a pas eu lieu :

Pour le PSG, passé devant dès la 3e minute et jamais inquiété ensuite, tout s'est finalement joué lors du tirage au sort de ces huitièmes de finale. En évitant Manchester City et Arsenal, les hommes de Laurent Blanc s'étaient déjà entrouvert la porte des quarts de finale. Sur le terrain, ils l'ont enfoncée. Bien que dauphin du Bayern en Bundesliga, Leverkusen a démontré qu'il était bien le meilleur tirage possible. De là à imaginer que Paris survole autant les débats…
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FOOTBALL 2014 Bayer Leverkusen - PSG (Joie)

Crédit: Panoramic

Le tweet qui nous a fait sourire :

Ibrahimovic a encore signé un but dont lui seul a le secret. Et qu'on arriverait peut-être à reproduire sur console. Peut-être…

La question : le PSG est-il devenu un grand d'Europe ?

Le PSG a marqué les esprits en se promenant sur le terrain du Bayer Leverkusen. C'est d'abord le signe que le club de la capitale a mûri, ne serait-ce que par rapport à l'année dernière où, à la même époque, les hommes de Carlo Ancelotti avaient laissé Valence préserver quelque espoir en réduisant le score en fin de match (1-2) tandis que Zlatan se faisait expulser. Mais si Paris a livré une prestation majuscule, on ne peut pas occulter la faiblesse de Leverkusen. Un dauphin du Bayern en Bundesliga moribond qui reste sur 5 défaites lors des 7 dernières journées en Allemagne.
Sur ce qu'elle a montré mardi soir, c'est-à-dire pas grand-chose, c'est tout sauf une surprise. Si la place du PSG dans le Top 8 européen ne semble guère faire de doute, il faudra attendre de le voir se mesurer à un adversaire d'un autre calibre pour réellement savoir jusqu'où il peut aller. Autrement dit, il faudra attendre au moins les quarts. Encore face au Barça ? Même hors du terrain, le mot de la fin revient à Ibrahimovic : "C'est quand vous gagnez un trophée que l'on peut en déduire que vous êtes une grande équipe."
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