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Le PSG a un pied chez les grands, un pied seulement

Glenn Ceillier

Mis à jour 13/12/2013 à 11:15 GMT+1

Paris se rapproche des géants comme le Bayern Munich ou le Barça, comme l'a démontré sa première phase en C1. Mais il y a encore quelques caps à passer pour faire partie du gotha et viser la victoire finale.

2013 PSG Zlatan Ibrahimovic Marquinhos Thiago Motta Christophe Jallet

Crédit: Panoramic

Paris avec les rois de la possession

Sous la coupe de Laurent Blanc, Paris aime avoir le pied sur le ballon, maîtriser le jeu. Une marque de fabrique habituellement réservée aux grands clubs en Ligue des champions. Le FC Barcelone et le Bayern Munich en sont ainsi coutumiers depuis des saisons. Cette année, Paris est entré dans leur cour. En C1, le PSG présente la troisième possession (60%), juste derrière le Bayern (63%) et le Barça (63%). Cette tendance se confirme en championnat. Paris a réussi 88,4% de ses passes en L1 cette saison. Il n'y a que deux clubs à faire mieux dans les grands championnats européens : le Bayern (88,9%) et le Barça (88,5%).
Notre avis : Le PSG a clairement passé un cap et s'est trouvé une identité de jeu séduisante. Reste maintenant à l'imposer lors des grandes soirées européennes. Rendez-vous en février et au printemps.

Une attaque digne des plus grands

Avec notamment Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic, le PSG possède une belle armada. Cette attaque a trouvé son rythme comme l'illustrent ses 16 buts en C1 cette saison, soit 2,67 par match. Du coup, le PSG s'est immiscé là aussi parmi les grands d'Europe. Le Real Madrid caracole au classement avec 20 buts, soit 3,3 par rencontre. Le PSG arrive, lui, juste derrière Manchester City (2e avec 18 buts), le Bayern Munich (17) et présente le même bilan que le Barça (16).
Notre avis : Un bémol : le groupe du PSG. Paris n'avait pas de gros dans sa poule. Contrairement au Barça (Milan), le Real (Juve), ou encore Manchester City et le Bayern, qui étaient opposés. Eux avaient de vrais chocs dignes de C1 où ils ont pu tester leur potentiel offensif.
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2013 PSG Edinson Cavani

Crédit: Panoramic

Avec les grandes défenses d'Europe

Pour tenter d'arracher la Coupe aux grandes oreilles, il ne suffit pas de mettre le pied sur le ballon et de planter des buts. Il faut aussi se montrer solide derrière. Pour le moment, le PSG tient la corde. L'équipe parisienne n'a encaissé que cinq buts lors de cette première phase de la Ligue des champions, ce qui la place avec les meilleures défenses de la C1. Si Manchester United, Chelsea et l'Atlético Madrid ont été plus hermétiques (3 buts pris), le Barça, le Real Madrid et le Bayern affichent, eux, les mêmes chiffres (5).
Notre avis : On parle souvent de l'attaque parisienne. Mais le PSG a de quoi lutter avec les meilleurs en défense. Il ne faut pas l'oublier. Lors des matchs-couperets, ça peut faire la différence.

Ils dominent leur championnat

Comme le Barça et le Bayern Munich, le PSG s'est tranquillement installé en tête de son championnat avec deux points d'avance sur son premier poursuivant Monaco. Meilleure attaque (39 buts) et deuxième défense (10) de la L1, l'équipe parisienne impose sa patte dans l'Hexagone. Si le Barça a vu l'Atlético revenir à sa hauteur en Liga, la domination bavaroise est encore un plus nette en Bundesliga, où le Bayern compte quatre points d'avance sur le Bayer Leverkusen et présente la meilleure attaque (39 buts) et défense (7).
Notre avis : Ce n’est pas anodin : dominer sa scène domestique peut aider sur le long terme à se concentrer un peu plus sur sa quête continentale…

Le PSG n'est pas une mitrailleuse

Paris a fait trembler les filets régulièrement, a dominé ses adversaires. Pourtant, le PSG n'a pas passé son temps à canarder les buts adverses. Avec seulement 11,3 tirs par rencontre cette saison en C1, le PSG n'est que la 23e équipe de ce classement, loin derrière le Bayern Munich (20 tirs), le Real Madrid (15,8) ou encore le FC Barcelone (15,3) et Manchester City (15,2).
Notre avis : Le point positif, c'est que le PSG s'est montré efficace et précis, en exploitant au mieux ses occasions. Le point négatif : il faut juste ne pas connaître une soirée sans réussite…

L'expérience fait défaut

On parle là d'expérience collective, de vécu en commun. Et là, le bât blesse. Cette équipe n'a pas connu de nombreuses grandes soirées européennes. Il y a bien sûr le quart de finale prometteur contre le FC Barcelone la saison passée (3-3 sur l'ensemble des deux matches aller et retour). Mais cette formation, construite de toutes pièces ces dernières saisons avec les millions de QSI, n'a forcément pas encore l'expérience d'équipes comme le Bayern Munich, avec ses trois finales de C1 en quatre ans, ou encore le FC Barcelone, vainqueur de l'épreuve en 2006, 2009 et 2011.
Notre avis : Ce manque peut être comblé par l'apport de joueurs comme Thiago Motta ou encore Maxwell, des habitués des grandes joutes européennes.

Un banc un peu moins dense

Laurent Blanc a avoué qu'il lui "faudrait un joueur dans un secteur, l'entrejeu". "Si c'est réalisable, j'espère qu'on le fera", a enchaîné l'entraîneur parisien en parlant du mercato hivernal. Paris possède une équipe apte à lutter sur tous les tableaux. Cependant, on peut se poser des questions sur la profondeur du banc parisien, surtout après la performance de mardi contre Benfica où les remplaçants n'ont pas marqué des points. Le Bayern Munich et le Barça sont un peu mieux armés. Même s'ils ne font pas souvent tourner.
Notre avis : Le mercato arrive pour combler ces petits manques. Même si ça va être compliqué de trouver un joueur apte à renforcer ce groupe et à jouer à la C1…
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