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Leverkusen : Stefan Kiessling, le Zlatan Ibrahimovic du Bayer défie le PSG

ParAFP

Mis à jour 18/02/2014 à 09:57 GMT+1

Tous les ballons passent par lui et il marque des buts comme il respire. L'attaquant Stefan Kiessling est aussi incontournable au Bayer que le Suédois au PSG.

Kiessling Hertha Berlin-Leverkusen Bundesliga 2013/2014

Crédit: AFP

Méconnu à l'international, ignoré par son sélectionneur, en retrait depuis plusieurs matches, l'artilleur de Leverkusen Stefan Kiessling peut sortir de l'ombre lors de la venue du Paris SG, mardi, en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Qui fut le buteur N.1 de Bundesliga la saison dernière ? Rares sont ceux qui citeront Kiessling. Pourtant, c'est bien cet attaquant longiligne qui a fait mouche 25 fois pour devancer des rivaux de renom comme le Polonais Robert Lewandowski (Dortmund) et le Croate Mario Mandzukic (Bayern Munich).
Mais même cette performance n'en a pas fait une idole outre-Rhin et, surtout, n'a pas convaincu le sélectionneur Joachim Löw de lui redonner une chance avec la Mannschaft, où il n'est plus apparu depuis le match de la 3e place au Mondial 2010. Pourtant, cet avant-centre type de 30 ans a débuté la saison en cours en enfilant 9 buts lors des 14 premières journées, large contribution à la deuxième place d'un Bayer qu'il porte dans son coeur depuis son arrivée en 2006 en provenance de Nuremberg. "C'est un peu comme ma deuxième saison. Je me sens proche de tout le monde, des joueurs, de tous ceux qui travaillent au club", aime à répéter celui qui salut chaque réalisation d'un baiser sur ses avant-bras où sont tatoués les prénoms de ses deux enfants.

Un physique assez proche d'Ibrahimovic

Le club le lui rend bien puisque son président s'est empressé de le prolonger jusqu'en 2017 en juillet dernier, craignant peut-être que ne se concrétisent les timides rumeurs de passage à Dortmund, pour pallier un départ attendu de Lewandowski. Ses qualités de finisseur, du haut de son mètre 91, et de son pied droit en font un maillon essentiel du groupe de Sami Hyppia. S'il sait marquer, il travaille aussi dur pour le collectif, excellent point d'ancrage pour dévier le ballon de la tête vers ses acolytes du front, Sidney Sam et le Sud-coréen Son Heung-Min. Comme tout joueur, "Kies" a connu aussi les blessures et les passages à vide comme c'est le cas actuellement, avec seulement une réalisation lors des sept dernières sorties, dont les deux dernières défaites: mercredi en Coupe contre Kaiserslautern (D2) puis samedi contre Schalke en championnat.
Mais le 18 octobre 2013 restera sans aucun doute le vendredi noir de sa carrière. Son image a fait le tour du monde, pas pour un geste d'anthologie mais un "but fantôme", une reprise de la tête entrée par l'extérieur du filet par un défaut de maillage qui a donné la victoire à Hoffenheim (1-2). L'arbitre a validé, le joueur n'a pas bronché et la polémique a secoué le pays. Cible de menaces sur la toile, Kiessling s'est excusé platement avant d'être contraint de fermer sa page Facebook. Pour refermer cette cicatrice, rien de tel que quelques buts, comme le doublé passé au Shakhtar Donetsk deux jours après l'incident en phase de poules, histoire de soulager une défense particulièrement fébrile ces dernières semaines. Pour réaliser ça devant le PSG, il devra relever le défi physique du monstrueux Thiago Silva.
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