PSG-Chelsea (3-1) : Le PSG était dans l'ombre, il s'est retrouvé grâce à ses convictions
Mis à jour 03/04/2014 à 19:19 GMT+2
En échec à la pause, le PSG a trouvé la solution pour s'imposer devant Chelsea (3-1) et faire un pas vers les demi-finales. Cette solution, c'était son jeu.
Le PSG est devenu un peu plus grand mercredi soir. Pas encore aussi grand qu'il le souhaite, mais le club de la capitale a fait un pas déterminant sur ce chemin qu'il espère glorieux. Paris avait enfin rendez-vous avec l'un de ces grands d'Europe qu'il aspire à devenir. Et il ne l'a pas manqué. En s'imposant devant le Chelsea de José Mourinho (3-1), il a montré qu'il était capable de rivaliser avec un prétendant à la Ligue des champions. Même s'il lui reste à le confirmer en terminant le travail la semaine prochaine à Stamford Bridge.
Le PSG n'a pourtant pas été loin de démontrer le contraire. Incapable de capitaliser sur son entame idéale, concrétisée par Ezequiel Lavezzi dès la troisième minute, Paris s'est mis tout seul en difficulté. Même si Mourinho avait trouvé la solution tactique pour contrarier l'entrejeu parisien, ce sont surtout les hommes de Blanc qui ont laissé les Blues revenir dans le match en commettant des erreurs inhabituelles. Alors que Paris semblait avoir fait le nécessaire pour l'éloigner, il a été rattrapé par le doute. Et sans négliger la valeur de Chelsea, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même.
Une mi-temps qui change tout
La lumière, Paris l'a retrouvée dans son vestiaire. Un quart d'heure de pause salvateur, tant les Parisiens sont apparus retrouvés à la reprise. Cette mi-temps a totalement modifié le cours du destin parisien dans cette partie. Et pourquoi pas au-delà, car c'est le genre d'événement qui peut être fondateur pour un groupe. "On a eu une grande discussion, reconnaissait Blanc en conférence de presse. Ils étaient un peu abattus, certains se posaient sûrement la question de savoir si on était au niveau de Chelsea."
Paris a répondu de la meilleure des manières. Par le jeu. Son jeu, et notamment cet entrejeu qui a tant fait sa force cette saison, et sa faiblesse durant la première période face aux Blues. "On a recadré les milieux, où il y avait quelques indisciplines qui nous faisaient mal, expliquait Blanc après la rencontre. Marco Verratti était un peu partout et nulle part. On a ensuite été plus discipliné et Matuidi leur a fait très mal en deuxième période. C'est bien d'avoir rectifié le tir en jouant notre jeu, avec notre philosophie."
C'est même probablement le plus important. Car si le PSG avait des raisons de douter de sa philosophie après les 45 premières minutes, il est sorti renforcé dans ses convictions de jeu après avoir renversé Chelsea en seconde période. Inscrire trois buts en 90 minutes à une équipe qui n'en avait encaissé que quatre en huit matches de Ligue des champions n'a rien d'anodin. En signant cette performance, l'équipe de Laurent Blanc ne va pas seulement inspirer plus de crainte à ses adversaires. Le PSG s'est surtout prouvé à lui-même qu'il était capable de le faire. Et c'est en cela qu'il est devenu plus grand.
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