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Tirage au sort de la Ligue des champions 2013-2014 : sept excellentes raisons de trépigner

Vincent Bregevin

Mis à jour 16/12/2013 à 18:15 GMT+1

Il n'y a pas que PSG - Leverkusen dans la vie. De Barça - Manchester City à Milan AC - Atletico Madrid en passant par Bayern Munich - Arsenal, les 8es de finale de la Ligue des champions 2014 sont une belle promesse.

Ligue des champions, 2013-2014

Crédit: Panoramic

1. Parce qu'entre Manchester City et le Barça, il n'en restera qu'un

A peu près tous les premiers de groupes voulaient éviter Manchester City. Surtout après l'humiliation infligée par les Citizens dimanche au leader de la Premier League, Arsenal (6-3). Et à peu près tous les deuxièmes de groupes avaient fait du Barça l'équipe à ne pas tirer, avec le Bayern Munich. Le club bavarois ne pouvait de toute façon pas tomber sur son homologue anglais après l'avoir affronter en phase de poules. Entre ces deux équipes dont personne ne voulait hériter, il n'en restera qu'un. Et c'est tout le reste de plateau qui peut se réjouir de savoir qu'un de ces deux clubs ne sera plus là en quart de finale. Et le public de se lécher les babines en attendant ce choc qui promet un grand spectacle. Bref, tout le monde est content. A part peut-être City et le Barça.


2. Parce que Mourinho va retrouver Drogba… et Sneijder

Il est difficile de trouver deux joueurs qui incarnent mieux la gloire de José Mourinho que Didier Drogba et Wesley Sneijder. Le buteur ivoirien était le fer de lance de l'attaque des Blues durant le premier mandat du portugais sur le banc de Chelsea, entre 2004 et 2007. Les deux hommes sont restés étroitement liés depuis leur collaboration londonienne. La relation entre le Portugais et Wesley Sneijder est assez similaire. Le stratège néerlandais s'était imposé comme l'un des tous meilleurs meneurs au monde sous la direction de Mourinho à l'Inter, entre 2008 et 2010. Ces deux joueurs considèrent l'entraîneur des Blues quasiment comme un père. Et cela donnera une dimension émotionnelle supplémentaire au duel entre Chelsea et Galatasaray, dont Drogba et Sneijder sont les deux atouts majeurs.

3. Parce qu'Arsenal n'a pas oublié le Bayern, et vice-versa

Presque chaque tirage au sort a son remake. Celui des huitièmes de finale de la Ligue des champions en proposera un alléchant duel entre Arsenal, leader de la Premier League, et le Bayern Munich, qui domine la Bundesliga. Les Gunners n'ont pas oublié leur déroute à domicile face au futur champion d'Europe lors du match aller la saison passée, au même stade de l'épreuve (1-3). Et les Bavarois se souviennent encore qu'ils sont passés tout près de l'élimination en s'inclinant à l'Allianz-Arena devant la formation d'Arsène Wenger au retour (0-2). Le club anglais que tout le monde avait enterré n'avait pas été loin de créer une énorme sensation à cette occasion. Il aura l'occasion de réaliser un exploit encore plus retentissant cette fois-ci, face au tenant du titre et grand favori de l'épreuve. On en salive d'avance.

4. Parce que le Real devra faire mentir l'adage "jamais deux sans trois"

Le Real Madrid n'a probablement pas tiré l'adversaire le plus redouté avec Schalke 04. Mais il a quand même hérité d'un club allemand, et ça ne peut pas lui rappeler de bons souvenirs. Il y a deux ans, le club merengue était tombé devant le Bayern Munich en demi-finale, au terme d'une séance de tirs au but qui n'avait pas vraiment souri à Sergio Ramos et ses coéquipiers (1-2, 2-1, 1-3 t.a.b.). La saison passée, c'est encore une équipe d'outre-Rhin qui l'a privé de la finale. Le Bourssia Dortmund avait humilié le Real en Allemagne grâce au fameux quadruplé de Robert Lewandowski (4-1), avant de valider difficilement son billet au retour à Bernabeu, avec une fin de match particulièrement haletante (2-0). Schalke, véritable outsider de cette confrontation, aura l'occasion de confirmer la malédiction du Real face aux clubs allemands. Et que l'adage "jamais deux sans trois" ne ment pas.
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Real Madrid's Portuguese forward Cristiano Ronaldo (C) reacts during the UEFA Champions League semi-final second leg against Borussia Dortmund (AFP)

Crédit: AFP

5. Parce que Milan face à l'Atlético, c'est aussi deux destins qui se croisent

Difficile de trouver des trajectoires plus opposées que celles de l'AC Milan et de l'Atlético Madrid, deux clubs qui vont s'affronter pour la première fois sur la scène européenne en huitième de finale de la Ligue des champions. Bien que lancé sur une série de quatre matches sans défaite en championnat, dont trois nuls, l'AC Milan réalisé l'un des pires débuts de saison de son histoire en Serie A. C'est tout l'inverse pour l'Atlético, seul capable de tenir un rythme infernal imposé par Barcelone en Liga, que même le Real ne parvient pas à suivre. Cette confrontation vient marquer la croisée des chemins entre un géant de l'Europe sur le déclin et un outsider espagnol en pleine ascension. Reste à savoir si elle confirmera la tendance actuelle. On attend avec impatience de voir ça.

6. Parce que, discrètement, Dortmund a une chance de champion

Notre sondage était on ne peut plus clair. Avec 47% des votes, le Zenit Saint-Pétersbourg arrivait largement en tête des équipes les plus "abordables" pour le PSG en 8e de finale. C'est finalement le Borussia Dortmund qui a eu le droit au "cadeau". Un vice-champion d'Europe passé tout près d'une énorme désillusion la semaine passée. Jusqu'à la 87e minute de jeu de son match à Marseille, il était condamné à être reversé en Ligue Europa. Avec le but de Kevin Grosskreutz à cette 87e minute, Dortmund est passé du statut d'éliminé à celui de leader du groupe D, avec l'avantage de recevoir lors du huitième de finale retour. Cette réussite a poursuivi l'équipe de Jürgen Klopp jusqu'au tirage au sort, du moins si on se réfère à ce sondage. Qui sait si elle ne l'accompagnera jusqu'au mois de mai.
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Tuchel (re.) und Klopp sind alte Bekannte

Crédit: SID

7. Parce que MU est prévenu : l'Olympiakos n'a perdu que face au PSG

Sur le papier, Manchester United ne se plaindra sûrement pas d'avoir tiré l'Olympiakos. Sur le terrain, ce sera vraisemblablement une autre histoire. Déjà parce que les Red Devils ont quand même du mal à digérer l'après-Ferguson, et semblent assez vulnérables en cette année de transition. Aussi parce, jusqu'ici, le club grec n'a perdu que contre le PSG cette saison. Si on enlève ses deux défaites face aux Parisiens, l'Olympiakos a signé 17 victoires et 3 nuls en 20 matches, championnat et Ligue des champions confondus. Au total, l'équipe de Michel n'a concédé que douze buts jusqu'ici. Dont six rien que dans sa double confrontation Paris, où elle ne s'est inclinée que dans les derniers instants sur un but d'Edinson Cavani. L'Olympiakos, ça tient la route. Et c'est peut-être bien Manchester United qui verra la sienne s'arrêter face aux Grecs.
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