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Juventus-ASM - Leonardo Jardim (Monaco) : "C'est une grande injustice, il n'y avait pas penalty"

Laurent Vergne

Mis à jour 15/04/2015 à 09:22 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Leonardo Jardim estime que l'AS Monaco a été victime d'une injustice mardi soir à Turin, en s'inclinant (1-0) sur un penalty qui, selon l'entraineur portugais, n'aurait pas dû être sifflé.

La faute de Carvalho sur Morata ( ASM - Juventus )

Crédit: AFP

Des regrets, une immense frustration, et un zest de colère. Si les Monégasques sont grandement responsables des deux premiers, faute d'avoir su se montrer suffisamment efficaces dans les gestes décisifs en zone offensive, le troisième découle de ce qu'ils considèrent comme une double injustice.
Ce quart de finale aller à Turin, si accroché, s'est joué sur un penalty non sifflé sur Anthony Martial en première période, et accordé à Morata en seconde. Du coup, les sacs se sont vidés après le match au Juventus Stadium. En douceur, comme celui de Vadim Vasilyev, le vice-président de l'ASM: "Je suis déçu car il y a beaucoup de travail derrière et une décision peut tout faire basculer."
Leonardo Jardim, lui, s'est montré plus véhément. L'entraîneur portugais de l'ASM n'y est pas allé par quatre chemins. "C'est une grande injustice, il n'y avait pas penalty", a-t-il estimé. La séquence en cause, source de l'unique but de la soirée, est survenue une dizaine de minutes après le début de la seconde période. Sur un long ballon en profondeur de Pirlo, Morato, à la lutte avec Ricardo Carvalho, s'est écroulé dans la surface. L'arbitre a sifflé. Vidal a transformé. La Juve a gagné. Rideau.

Pour Allegri, il y avait... carton rouge

"Nous avons proposé du jeu au niveau d'un quart de finale et le résultat n'est pas à l'image de ce qui s'est passé sur le terrain, il est dû à une décision incorrecte de l'équipe arbitrale. Tout s'est joué sur une situation inexistante dans un match équilibré. J'aime la justice... Pour moi, les droits et les devoirs doivent être les mêmes pour tous", a encore lancé Jardim dans une colère froide durant sa conférence de presse. D'autant que la faute semble à la limite de la surface, mais légèrement en dehors.
Reste que, comme toujours, tout est question de point de vue. Avançant un argument loin d'être absurde, Massimiliano Allegri, l'entraîneur turinois, juge de son côté que Carvalho étant en position de dernier défenseur, "il aurait pu mériter un carton rouge, et non jaune."
L'arbitre peut se tromper, c'est le foot
Les joueurs monégasques, eux, se sont montrés un peu moins virulents. Plutôt en mode fatalistes. "L'arbitre a sifflé un penalty qui n'y est pas. Il peut se tromper, c'est le foot", a plaidé Andrea Raggi, suivi presque mot pour mot par Yannick Ferreira-Carrasco: "L'arbitre ne nous a pas avantagé car il n'y a pas penalty, mais c'est le foot."
Quant au principal intéressé, Ricardo Carvalho, il a regretté le deux poids deux mesures de l'arbitre : "Je regarde le ballon et j'ai touché Morata, mais j'ai la sensation que c'est en dehors de la surface. Par contre, l'arbitre ne siffle pas pour la faute sur Martial en première période."
L'AS Monaco a une semaine pour digérer sa frustration, sa colère et ses regrets. C'est peu, mais c'est le prix d'un éventuel exploit au retour mercredi prochain.
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Anthony Martial (Monaco) face à la Juventus.

Crédit: AFP

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