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Ligue des champions - OL-Valence : Avec ses petits devant, Lyon peut aussi voir grand

Glenn Ceillier

Mis à jour 29/09/2015 à 12:29 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Lyon ne possède pas d'attaquant de plus d’1,80m dans son effectif. Avec l'arrivée de Mathieu Valbuena et la percée d'Aldo Kalulu, l'effectif lyonnais a encore "perdu" des centimètres. Une situation rare. Mais ce n'est pas forcément un souci pour réussir.

Aldo Kalulu félicité par ses coéquipiers de Lyon après son but contre Bastia

Crédit: AFP

Ça nous a sauté aux yeux lors de la célébration du but d'Aldo Kalulu contre Bastia. Encore un ! Encore, un joueur de petite taille au sein de cette attaque de Lyon. Du haut de son 1,66m, le jeune Lyonnais de 19 ans ne fait pas tache dans l'effectif lyonnais. Avec Mathieu Valbuena, il rejoint la colonie des joueurs à ne pas dépasser un 1,70m. Mais les deux ne font pas énormément chuter la moyenne lyonnaise. Car à Lyon, la toise n'a pas besoin d'aller bien haut quand il s'agit de mesurer les attaquants. Le plus grand, devant, s’appelle Maxwell Cornet (1,79m). Ce n'est pas si courant dans le monde professionnel et ça pose quelques questions.

Est-ce unique en L1 et en Ligue des champions ?

En L1, oui. De Claudio Beauvue (1,74m) à Alexandre Lacazette (1,75m) en passant par Nabil Fekir (1,73m) et donc Aldo Kalulu, l'animation offensive lyonnaise ne dispose pas de joueurs de grande taille. Son attaque est tout simplement la seule de L1 sans un joueur à plus de 180 centimètres. Dans les autres formations du Championnat de France, les entraîneurs ont tous la possibilité de lancer un élément d'un gabarit plus important. A l'image par exemple du Bayern avec Robert Lewandowski (1,84 m) ou même d'Arsenal avec Olivier Giroud (1,92 m), les principales grosses écuries de Ligue des champions sont dans le même cas. A Lyon, on fait sans.

Pourquoi ça peut poser problème ?

Le manque de taille est souvent synonyme d'impact physique moindre. Idem pour la présence dans les duels aériens. Il y a bien sûr des exceptions comme Claudio Beauvue, qui compense sa taille modeste par un sens du timing hors norme. Mais en général, c'est une arme en moins dans la manche d'Hubert Fournier. Notamment sur coups de pied arrêtés.
"Les phases arrêtées, c'est le vrai souci quand on est petit", nous confirme Elie Baup. "Offensivement, il faut réussir à mettre des combinaisons au sol et ne pas chercher le domaine aérien. C'est une adaption générale. Et en défense, il faut mobiliser beaucoup de joueurs."
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Mathieu Valbuena (OL), lors de Marseille-Lyon - Ligue 1 2015-2016

Crédit: Panoramic

Pourquoi ça peut marcher ?

Avoir uniquement des "petits" au sein de son attaque n'est pas forcément un handicap. Cela exige de jouer autrement. Simplement. De jouer sur les atouts de ses joueurs : la vivacité, l'explosivité ou encore la technique. "On va privilégier du jeu au sol, du football de mouvement, de passes, du jeu dans les intervalles", nous résume Elie Baup. "Avec un grand gabarit, on va avoir tendance à chercher le domaine aérien."
Dans le passé, le FC Barcelone a montré que ce style pouvait fonctionner. "Ils ont montré la voie", renchérit Baup, qui cite aussi l’Espagne et rappelle que la formation française a aussi pris ce tournant. La saison dernière, Lyon a d’ailleurs surpris avec des profils déjà proches de ceux présents cette année. Alors certes Valbuena et Kalulu ont rejoint le navire et Mohamed Yattara (1,85m) a par exemple quitté l'OL. Mais le début de saison plus mitigé des Gones trouve ses raisons ailleurs. Avec ses petits, l’OL peut aussi voir grand.
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