Ligue des champions - 8es de finale : Le PSG va-t-il payer la note au tirage au sort ?

ParGil Baudu

Mis à jour 14/12/2015 à 09:08 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – Le tirage au sort des 8es de finale, effectué lundi à midi, s'annonce dangereux pour le PSG. Pour n'avoir terminé que 2e du groupe A, Paris s'expose à un gros poisson : il pourrait à nouveau croiser la route du Barça. D'autres équipes du chapeau 1 paraissent plus accessibles. A suivre sur notre site en direct et en vidéo.

Zlatan Ibrahimovic (PSG)

Crédit: Panoramic

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Tirage, mode d'emploi

Les équipes du chapeau 1 affronteront des équipes du chapeau 2
Deux équipes issues du même groupe ou d'un même pays ne peuvent se rencontrer. Autrement dit, le PSG ne pourra pas recroiser la route du Real Madrid.
Les vainqueurs de groupe joueront leur match aller à l'extérieur, les 16-17 ou 23-24 février. Match retour à domicile les 8-9 ou 15-16 mars.
A noter que les Russes du Zénith Saint-Péterbourg et les Ukrainiens du Dynamo Kiev ne pourront pas se défier. Ainsi en a décidé l'UEFA.
Le tirage au sort des quarts de finale aura lieu le 18 mars. Celui des demi-finales sera effectué le 15 avril.

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Paris dans le chapeau 2

Ils ne sont plus que seize. Seize ténors européens à briguer la Ligue des champions 2015/2016. Seize à attendre d'être fixés sur leur sort. Parmi eux, le Paris Saint-Germain. Lundi, sur les coups de midi, l'équipe de Laurent Blanc connaîtra son adversaire pour les 8es de finale. Pour n'avoir pris qu'un point lors de sa double confrontation face au Real Madrid, c'est en deuxième du groupe A qu'elle attendra le verdict. Avec une certaine anxiété : le PSG risque de tomber sur un gros, très gros morceau même, issu du chapeau 1.

Chapeau 1 (les vainqueurs de groupe)	Chapeau 2 (les deuxièmes de groupe)
Real Madrid (Espagne)	Paris-SG (France)
Wolfsburg (Allemagne)	PSV Eindhoven (Pays-Bas)
Atlético Madrid (Espagne)	Benfica Lisbonne (Portugal)
Manchester City (Angleterre)	Juventus Turin (Italie)
FC Barcelone (Espagne)	AS Rome (Italie)
Bayern Munich (Allemagne)	Arsenal (Angleterre)
Chelsea (Angleterre)	Dynamo Kiev (Ukraine)
Zenit Saint-Pétersbourg (Russie)	La Gantoise (Belgique)

Le pire tirage pour le PSG : le Barça

Pas besoin d'être devin pour l'imaginer : Laurent Blanc croisera les doigts pour éviter l'ogre blaugrana. Le leader de la Liga est aussi le tenant de cette Ligue des champions. Et en dépit d'une légère baisse de régime depuis deux semaines, il semble aujourd'hui injouable. La Roma (6-1) et le Real Madrid (4-0), pour ne citer que ses victimes récentes, ne diront pas le contraire. La bande à Luis Enrique sera-t-elle encore à un tel niveau dans deux mois ? Pour peu que ton trio Messi-Suarez-Neymar garde son rythme effréné, oui, probablement.

Sans compter que le Barça affiche une régularité impressionnante en février-mars : lors des huit dernières éditions, il a franchi le cap des 8es de finale. Les Parisiens n'ont certainement pas oublié, non plus, que leurs deux dernières confrontations face aux Catalans s'étaient soldées par autant d'élimination, en quarts de finale des éditions 2013 et 2015. Bref, le Barça est à éviter. Au même titre que le Bayern Munich de Pep Guardiola, l'autre épouvantail de la compétition.

Neymar, Messi, Suarez

Crédit: Eurosport

Le tirage le plus clément pour le PSG : le Zenit Saint-Pétersbourg

Certes, le champion de Russie a survolé le groupe H, celui de Lyon, en prenant 15 points sur 18. Son seul revers fut concédé chez les Belges de La Gantoise, lors de l'ultime journée, alors qu'il avait déjà son billet pour les 8es et la 1re place en poche. Certes, le club russe dispose d'un duo offensif de poids, composé d'Artem Dzyuba (6 buts) et de Hulk (3).

Mais fin février, l'équipe d'Andre Villas-Boas manquera de rythme. Elle ne sera pas encore sortie de sa longue trêve hivernale : son championnat n'aura pas encore repris. Cette spécificité du calendrier russe sera assurément son plus lourd handicap. Il le fut en 2012, comme en 2014 : à chaque fois, le Zenit s'était arrêté en 8e. Sur le papier, cela fait donc du club de Saint-Pétersbourg l'adversaire le plus abordable pour le PSG. Sûrement plus que le Wolfsburg joueur des Draxler et Schürrle, l'Atlético solide de Diego Simeone, voire le Chelsea moribond mais revanchard de José Mourinho.