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Non, contre Manchester City, ce n’était pas le PSG de d’habitude

Glenn Ceillier

Mis à jour 07/04/2016 à 18:14 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Face à Manchester City (2-2) en quart de finale aller, Paris a montré mercredi des manques qu’il affiche rarement. Les Parisiens ont notamment pêché techniquement au milieu. Et se sont emmêlés les pinceaux derrière. Et City a su en profiter. "Les erreurs individuelles inhabituelles nous ont plombés", regrette Laurent Blanc.

Zlatan Ibrahimovic enrage après son énorme occasion manquée face à Manchester City, mercredi 6 avril 2016

Crédit: Panoramic

Paris n’était pas vraiment Paris ce mercredi. Il y avait des ressemblances bien sûr. Mais c’était un faux jumeau. Ou un cousin éloigné. Voire très éloigné par moment. Le PSG n’a pas été à la hauteur des espérances pour ce quart de finale aller face à Manchester City, conclu sur un score nul (2-2) qui place la formation parisienne dans une situation délicate avant le retour dans le nord de l’Angleterre mardi prochain. "Aujourd’hui, ce n’était pas le PSG habituel, le ballon allait moins vite", résume un Thiago Motta légèrement agacé.
Comme le voulait Laurent Blanc, le champion de France a pourtant dominé la possession. C’est lui qui a mis le pied sur le ballon (64% de possession). Mais Paris n’a pas montré la sérénité qu’on l’a vue afficher lors des grands rendez-vous cette saison, loin de là. La faute à un déchet technique rare de son milieu de terrain, Blaise Matuidi et Adrien Rabiot notamment.
"Notre supériorité n’a pas été aussi voyante qu’en championnat mais nos statistiques démontrent que l’on a été dominateur", regrette d’abord Blanc avant de pointer du doigt le mal parisien ce mercredi au Parc : "Ce qui nous a plombé, ce sont les erreurs individuelles inhabituelles."

"On a joué de manière plus désorganisée que d’habitude"

Ces petits ballons perdus trop vite, ces passes imprécises ou ces interventions défensives indignes du niveau exigé en C1 ont fait très mal. En face, City ne s’est pas fait prier pour exploiter ces ratés, avec un réalisme à toute épreuve (3 tirs cadrés, 2 buts). "On a joué de manière plus désorganisée que ce que l’on fait en général. Et, on a donné l’opportunité à Manchester City de faire des contre-attaques", confirme encore Thiago Motta.
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Bacary Sagna (Manchester City) et Thiago Motta (Paris Saint-Germain), mercredi 6 avril 2016

Crédit: Panoramic

Si l'organisation a contrarié les Parisiens dans l'entrejeu, l’une des raisons de ces soucis entrevus contre les Citizens est évidente. Quand Marco Verratti n’est pas là, ce n’est pas la même histoire pour le PSG. Son volume de jeu, son impact sur l’animation parisienne, sa qualité technique dans la conservation et sa capacité à rendre la vie plus facile à ses coéquipiers ont encore une fois cruellement manqué.

Ne pas trop porter le ballon

Mais ça, tout le monde le savait avant ce match aller. Et tout le monde le sait déjà avant le retour, où il faudra encore faire sans le petit Italien, comme l’a annoncé Laurent Blanc en conférence de presse. Sans lui et sans Javier Pastore. Ou encore sans Blaise Matuidi. Ça fait du beau monde en moins au milieu.
Mais quels que soient les hommes alignés, il faudra surtout corriger les défauts entrevus mercredi. Et les Parisiens sont assez confiants dans leur capacité à les gommer avant le retour, malgré les absents : "On peut rééditer le match de ce soir avec une meilleure efficacité. Vu le match que l'on a fait, je crois vraiment qu'on est capable de se qualifier au retour", espère Blanc.
"Au retour, on devra retrouver notre jeu, faire aller le ballon plus vite. On ne peut pas trop porter le ballon", prévient Thiago Motta. Le message est passé. Seul le vrai PSG a une chance de passer mardi prochain. Pas son cousin.
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