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Avant PSG-Real : Paris peut-il le faire ? L'avis de la rédaction

Eurosport
ParEurosport

Publié 05/03/2018 à 22:08 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Dos au mur après sa défaite au match aller (3-1), le PSG accueille le Real ce mardi (20h45) pour une manche retour qui s'annonce brûlante. Alors, le club de la capitale peut-il renverser le roi Real Madrid ? Les journalistes de la rédaction d'Eurosport.fr vous donnent leur avis.

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Crédit: Getty Images

  • Par Maxime Dupuis
Le PSG peut-il le faire ? Assurément. Va-t-il le faire ? C’est une autre histoire et je suis plus réservé quant à cette issue favorable. Parce que le PSG n’a toujours pas démontré cette faculté à déplacer des montagnes quand il se retrouve malmené. Sa force de caractère me laisse toujours aussi circonspect. Mais tout autant que Paris, c’est le Real Madrid qui me fait douter d’un épilogue heureux pour le dernier représentant français en C1.
Le Real Madrid a tout perdu ailleurs. Et, si je n’en fais pas un favori au sacre continental cette saison, je ne l’imagine guère sombrer au Parc des Princes et laisser filer ses deux buts d’avance. Son expérience est trop importante pour se laisser piéger comme le premier venu, mardi soir. Il faudrait un immense PSG pour cela. Et un tout petit Real. On aura peut-être l’un. Je ne suis pas sûr qu’on ait l’autre.
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  • Par Vincent Brégevin
Oui. Le score du match aller était plutôt flatteur pour le Real. Dans le jeu, le PSG n'avait pas été inférieur. Il a montré qu'il était capable au moins de rivaliser avec le double champion d'Europe en titre sur le plan collectif. Et le contexte sera totalement différent. S'il est toujours passé à côté de ses grands rendez-vous à l'extérieur, Paris se montre en revanche intraitable à domicile sur ce type de matches. Il a battu le Barça 4-0 et le Bayern 3-0. Deux équipes réputées pour leur potentiel offensif au même titre que le Real. Deux équipes contre lesquelles le PSG n'a pas pris de but.
Gagner 2-0 contre le Real, ou même par trois buts d’écart si l’équipe madrilène venait à marquer, c'est a priori dans ses cordes. Surtout en considérant que la Maison Blanche n'est pas aussi souveraine loin de ses bases. Elle a notamment souffert à Wembley face à Tottenham lors de la phase de poules (3-1). L'équipe merengue a ses failles et le PSG a les qualités pour en profiter même sans Neymar. Si l'absence du Brésilien amoindrit forcément le secteur offensif parisien, Paris a encore suffisamment d'arguments en attaque pour faire plier en Real pas toujours impérial en défense.
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  • Par Nicolas Buzdugan
La victoire oui, la qualification non. Véritable rouleau compresseur au Parc des Princes depuis le début de la saison, où il a passé plus de quatre buts de moyenne à ses adversaires, le PSG a tous les atouts pour faire vaciller le Real Madrid, après l’avoir fait trembler pendant 80 minutes au match aller. Aucun doute là-dessus. Mais le renverser en s’imposant par au moins deux buts d’écart, je n’y crois pas. Paris aura certainement la mainmise sur la rencontre. Mais il me parait hautement improbable qu’il termine ce match sans encaisser le moindre but. Ce qui signifie qu’il faudra marquer au moins trois fois face au double champion d’Europe en titre pour espérer se qualifier.
Vous me direz que Tottenham l’a fait en phase de poule en novembre dernier (3-1). Mais le contexte était bien différent. Vous me direz que le PSG l’a déjà fait face à ce même Real (4-1), dans un contexte identique. Mais c’était il y a 25 ans… Ce Real-là, avec toute son expérience, n’est jamais aussi fort que dans la position dans laquelle il va se présenter au Parc mardi soir. Il saura gérer son avantage. Il saura faire parler sa redoutable efficacité, surtout si Paris se découvre - immanquablement - un peu trop.
Les optimistes argueront que le PSG a pris la bonne habitude de faire exploser les grands d’Europe dans son jardin. Alors pourquoi pas ce Real, plus si impérial ? Sauf que le Barça de l’an passé, à court de forme, n’était que l’ombre de lui-même. Et le Bayern de septembre dernier, sur le banc duquel Ancelotti coachait pour la dernière fois, était largement démobilisé. Ce ne sera pas le cas du Real du Zidane.
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  • Par Laurent Vergne
La tâche est complexe, mais pas insurmontable. Même après le résultat défavorable du match aller. Même sans Neymar. Estimer que le PSG peut surmonter sa défaite à Bernabeu est davantage une marque de croyance en le leader de Ligue 1 qu'un manque de respect envers le double champion d'Europe en titre. Le Real reste le Real et une qualification parisienne serait un authentique exploit, sans doute supérieur à celui de 1993. Car le Real d'aujourd'hui est d'un tout autre calibre que celui d'il y a 25 ans, alors en fin de cycle. Pourtant, je suis convaincu que le PSG a encore les cartes en main avant ce huitième de finale retour.
D'abord parce que le score de la première manche, très flatteur pour les Merengue, n'est pas révélateur du rapport de forces footballistique entre les deux équipes. Ensuite parce que, si le PSG d'Emery s'est parfois montré fragile (voire davantage) loin de Paris en Coupe d'Europe (Barcelone, Bayern et... Real), dans son antre du Parc, il est capable de faire voler en éclats n'importe qui. Oui, l'absence de Neymar est problématique, mais cette équipe a encore suffisamment d'armes offensives pour dynamiter n'importe quelle défense. Et l'absence du Brésilien pourrait désinhiber certains. S'il parvient à trouver le bon compromis entre engagement et sens tactique, entre l'indispensable grain de folie et la nécessaire lucidité, le PSG peut donc renverser la montagne castillane.
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  • Par Cyril Morin
Oui. Paris est à domicile où il a tout gagné cette année. Même sans Neymar, Paris dispose d’individualités à même de changer le cours de ce match et d’une force collective qui semble supérieure à celle de Madrid. Il est au dos du mur et n’a pas d’autres choix que de ne pas calculer. Et, mine de rien, le Real a aussi des absents de marque, dans un secteur où Paris récupère Thiago Motta, à la base de son ADN.
Après les différents coups de gueule de l’aller, impossible d’imaginer le PSG se présenter la tête baissée. Il n’a pas le droit. Il a surtout le devoir de se qualifier. Alors, la théorie du mental friable ne s’appliquera pas mardi soir. Car c’est au Parc des Princes que Paris a écrit ses plus belles victoires ces dernières saisons. Face au Barça, face au Bayern. Pas de raison que cela ne passe pas face à un Madrid loin d’être un roi indétrônable.
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Le groupe du PSG face au Real Madrid - Ligue des champions 2018

Crédit: Getty Images

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