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Bousculée, l'AS Monaco obtient le nul face au RB Leipzig (1-1)

Alexandre Coiquil

Mis à jour 13/09/2017 à 23:25 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Pour son premier match dans cette Ligue des champions, l'AS Monaco n'a pu faire mieux qu'un match nul sur le terrain du RB Leipzig (1-1). Surpris par l'ouverture du score allemande de Forsberg, l'ASM a réagi dans la foulée par Youri Tielemans. Dans le groupe G, c'est donc Besiktas qui prend la tête grâce à sa victoire à Porto (1-3).

Monaco's Belgian midfielder Youri Tielemans celebrates scoring the 1-1 goal during the Champions League group G football match RB Leipzig v AS Monaco in Leipzig, eastern Germany on September 13, 2017.

Crédit: Getty Images

La Red Bull Arena n’a pas donné d’ailes à l’AS Monaco. C’est même tout l’inverse. D’habitude si fringants offensivement, les hommes de Leonardo Jardim ont eu tout le mal du monde à développer leur jeu face à une solide équipe de Leipzig et n’ont pu récupérer qu’un petit point de leur déplacement en Allemagne (1-1), mercredi, pour leur entrée dans la compétition.
Mis en difficulté par l’ouverture du score d’Emil Forsberg (1-0, 33e), les Monégasques ont répondu du tac au tac par leur recrue Youri Tielemans, titularisé par Leonardo Jardim (1-1, 34e). Dans le groupe G, c’est donc le Besiktas qui prend la tête à la faveur de sa victoire à Porto (1-3).

Jardim teste le 4-2-3-1

Dans cette rencontre équilibrée, ouverte et dynamique, l'AS Monaco a offert un visage inégal. Alignée dans un 4-2-3-1 novateur, la formation de Leonardo Jardim a eu du mal à s'acclimater à ce nouveau système qui a cassé son bloc en deux dans les deux sens. C'est surtout au niveau de la transition milieu / attaque qu'il a fallu s'adapter. Peu à l'aise sur le côté gauche et au poste de milieu offensif axial, Adama Diakhaby et Youri Tielemans ont dû essuyer les plâtres de ce système en se montrant imprécis dans leurs choix. Tout devant, Radamel Falcao a dû se contenter de peser sur la robuste défense allemande, sans se montrer dangereux. Un match frustrant pour le capitaine monégasque et l'ASM en général.
Pris de vitesse par le jeu à projection du pensionnaire de la Bundesliga, Monaco a tendu le bâton pour se faire battre sur quelques situations. Notamment après le retour des vestiaires. Mais avec Kamil Glik, Jemerson et un bon Diego Benaglio, remplaçant au pied levé de Danijel Subasic, et auteur de deux interventions décisives en seconde période (une sortie hors de sa surface à la 80e et un duel gagné face à Jean-Kévin Augustin à la 83e), souffrir n'a pas été un problème. Cela a plus constitué une nécessité et un passage obligatoire. Ce Monaco version Europe n'a pas été parfait, a mal fait circuler le ballon, mais il a eu du cœur. Et en Ligue des champions il en faut.

Werner à son avantage

Cette rencontre a été l'occasion de découvrir le RB Leipzig. Encore perfectible dans sa façon de construire le jeu et de gérer ses temps faibles, le club allemand a effectué des débuts plutôt prometteurs pour sa grande première en coupe d'Europe (et en Ligue des champions). Très fort derrière, où le Français Dayot Upamecano s'est montré à son avantage, et compact, le club de Leipzig a fait savoir qu'il avait de quoi sortir son épingle du jeu dans ce groupe F très homogène.
Privé de Naby Keita dans l'entrejeu, le RBL s'est reposé sur ses deux pistons Emil Forsberg et Marcel Sabitzer pour donner des sueurs froides à l'ASM sur les côtés. Devant, c'est l'énergique et polyvalent Timo Werner qui a secoué le cocotier monégasque. Avec un tel poison, le RB Leipzig sera à craindre cet automne.
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Timo Werner (RB Leipzig) contre Kamil Glik (Monaco)

Crédit: Getty Images

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