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C1/Munich: contre l'Olympiakos, les stars sommées de réagir

ParAFP

Mis à jour 06/11/2019 à 11:45 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Après avoir été à l'origine du départ de Niko Kovac, avec qui les relations étaient devenus compliquées, les stars du Bayern sont sous pression. De Thomas Müller à Coutinho en passant par Thiago Alcantara voire Kingsley Coman, ils doivent répondre présent dès ce mercredi face à l'Olympiakos.

Kingsley Coman (FC Bayern München)

Crédit: Getty Images

Trois jours après le limogeage de leur entraîneur Niko Kovac, les stars du Bayern Munich sont attendues au tournant mercredi contre l'Olympiakos en Ligue des champions, où une victoire leur permettrait de se qualifier pour les 8e de finale. "Vous n'écoutez pas ! Nous travaillons des choses à l'entraînement et vous ne les appliquez pas !". Lors de sa dernière séance vidéo dimanche matin, quelques heures avant son éviction, Kovac avait pris à parti ses joueurs.
Pour l'ancienne gloire du club Andreas Brehme, la cause était déjà perdue: "Les joueurs ont laissé tomber Kovac", affirme-t-il, comme d'autres experts proches du club. "C'est nous les joueurs qui sommes maintenant en première ligne, a reconnu mardi le défenseur Joshua Kimmich, c'est nous qui sommes sur le terrain et qui portons la principale responsabilité. Nous n'avons plus d'alibis ou d'excuses".
Le coach intérimaire "Hansi" Flick, ex-adjoint de Kovac, veut revenir aux fondamentaux: "Il y a de la qualité dans cette équipe, il faut le montrer sur le terrain. Je veux que l'équipe prenne l'initiative, qu'elle défende très haut, qu'elle cherche à avoir la possession, et lorsqu'elle ne l'a pas, qu'elle cherche la récupération le plus vite possible. Toutes ces qualités qui ont caractérisé le Bayern ces dernières années".

Le retour de Müller

A l'aller, les champions d'Allemagne avaient gagné 3-2 en Grèce, malgré une mauvaise prestation. Trois (mauvais) matches plus tard, c'est Niko Kovac qui a payé les pots cassés. Non sans avoir sermonné les joueurs, révèle le quotidien Bild, au lendemain de la débâcle 5-1 à Francfort: "Tu perds beaucoup trop facilement la balle", a-t-il reproché à son ailier Serge Gnabry, avant d'opposer Kingsley Coman à Thomas Müller: "Tu restes planté là et Thomas se bat !". Même tarif pour Thiago, coupable de nombreuses pertes de balles dans sa position charnière de milieu relayeur: "Tu n'es pas là pour faire de la dentelle !".
C'est ce manque d'application, indigne de leur talent et de leurs ambitions, que vont devoir corriger les Bavarois dès mercredi contre l'Olympiakos. Car hormis le gardien Manuel Neuer et le buteur Robert Lewandowski, personne au Bayern ne peut vraiment se vanter d'avoir joué à son meilleur niveau récemment.
Flick a déjà annoncé des changements: il titularisera Javi Martinez en défense centrale et Thomas Müller en attaque, deux "historiques" du club que Kovac avait réduits au rôle de remplaçants.
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Thomas Muller et Niko Kovac

Crédit: Getty Images

Coutinho au ralenti

La défense, depuis plus d'un mois, est le point faible de l'équipe. Le club a recruté à grands frais deux champions du monde, Lucas Hernandez (80 millions) et Benjamin Pavard (35 millions). Mais le premier est blessé jusqu'à la fin de l'année (cheville), et le second peine à se mettre au niveau. Samedi à Francfort, il était hors de position sur deux buts adverses.
Le milieu pèche aussi par manque d'inspiration. Thiago et Coutinho, censés contrôler le jeu, tournent au ralenti. Le Brésilien, recrue vedette de l'été, n'a encore démontré ni les monts ni les merveilles que l'on attend de lui...
Quant à l'attaque, elle est en construction, avec deux ailiers rapides et techniquement brillants, mais encore jeunes: Serge Gnabry (24 ans) et Kingsley Coman (23 ans), qui peinent à faire oublier le mythique duo Robben-Ribéry.
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Kingsley Coman

Crédit: Getty Images

Leurs statistiques sont loin, pour l'instant, de celles de leurs glorieux aînés. Coman a marqué cette saison une fois en Bundesliga, une fois en coupe et une fois en Ligue des champions. "Et ses quatre passes décisives ne constituent pas un bon bilan, compte tenu de sa qualité", estime le magazine Kicker.
Quant à Gnabry, qui a ébloui l'Europe avec son quadruplé contre Tottenham (7-2), il reste brouillon défensivement et peu sûr dans ses prises de balles. En outre, Robben et Ribéry étaient d'incontestables leaders, capables de pousser un coup de gueule et de remotiver l'équipe dans les situations difficiles. Ni le timide Coman ni le très zen Gnabry ne semblent avoir ce type de personnalité.
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